Présentation Bricks – L’immobilier tokenisé (ou fractionné) est une industrie naissante, en pleine effervescence. Plusieurs acteurs arrivent sur le marché, plus ou moins sérieux. Aujourd’hui, c’est l’heure de vous présenter un des acteurs français principaux : Bricks .
Bricks est une jeune société créée début 2021, elle propose d’acheter des « fractions d’immobiliers » sous forme d’un contrat de Royalties. Nous allons voir que cette approche n’est pas sans risque pour l’investissement!
[UPDATE Janvier 2023] : l’AMF a publié un communiqué, fin 2022 qui remet en cause le modèle des contrats de partage de revenus, pour plus d’information je vous invite à vous référer au paragraphe « Le modèle de Bricks en Danger«
L’immobilier fractionné
Le problème de l’immobilier classique
L’investissement en immobilier locatif est extrêmement rentable grâce à l’effet de levier bancaire, mais reste très chronophage :
- Recherche du bien immobilier (plusieurs semaines/mois)
- Procédure d’achat et recherche de crédit bancaire (2 à 4 mois)
De plus, un investissement locatif vous demandera des fonds propres. Vous devrez d’apporter les frais (environ 10%) dans le crédit, et vous devriez avoir entre 9 mois et 12 mois de loyer de côté pour anticiper de potentiels problèmes.
Pour votre premier achat locatif, vous choisissez de commencer par un studio à 80 000 € hors frais dans une ville moyenne, il est louable 650 € une fois meublé. Vous devrez avoir
- environ 8 500 € pour les frais de notaire et bancaire
- 2 500 € pour les meubles
- 6 000 € de réserve
Pour investir dans ce studio, vous y passerez probablement 3 à 6 mois et vous devrez mobiliser 17 000 € de fonds propres.
Des solutions existent ne pas perdre plusieurs mois et mobiliser autant d’argent. Je vais vous présenter l’immobilier fractionné au travers de Bricks.
La solution de l’immobilier fractionné
Le fractionnement de l’immobilier est très simple à comprendre. Un bien avec un besoin de financement de 250 000 € sera découpé en 10 000 parts, un investisseur peut alors acheter une fraction de bien à 25 €. C’est un mécanisme puissant qui permet de rendre accessible l’immobilier.
Ce mécanisme n’est pas nouveau, depuis toujours les SCPI existent. Une SCPI est une société qui vous permet d’acquérir des parts pour des sommes raisonnables (minimum quelques centaines jusqu’à un millier d’euros). En détenant des parts de la SCPI, vous détenez une fraction des biens de cette société et vous recevez les loyers associés.
Mais alors quoi de nouveau avec Bricks ?
Les nouveaux acteurs de l’immobilier fractionné comme Bricks ou RealT (article de présentation) changent les règles du jeu :
- Disruption du marché
- Rendement élevé
- Investissement liquide (revente facile)
- Sélectionnez les biens à acheter
- Plus accessible, plus moderne, plus transparent, plus agiles …
Vous l’aurez compris, ils cassent les codes et tente de rendre l’investissement beaucoup plus agréable.
Comment ça fonctionne ? – Avis Bricks
Bricks propose des parts de biens immobiliers fractionnés avec un prix d’appel entre 10 et 20 € par part. Pour le prix d’un menu maxi best of à Mac Do, vous devenez “proprio” (ça sonne bien).
Bricks a pour objectif de rendre accessible l’investissement immobilier et d’offrir de bons rendements. Les biens proposés ne seront pas des appartement ou immeuble haussmannien en plein cœur de Paris, mais plutôt des immeubles mixtes dans des villes moyennes de provinces.
Type plateforme | Immobilier Fractionné |
Agrément AMF | Aucun |
Pays | France 🇫🇷 |
Dirigeant et actionnaire de référence | Cédric O’Neil |
Année de création | 2021 |
Avis clients (trustpilot / devenir-rentier) | 4.1 / 5 et 0,5 / 5 |
Taux de distribution moyen | environ 4 % |
Investissement minimum | 10 € |
Montant financé | > 45 000 000 € |
Bonus parrainage | Un parrainage existe, je ne le propose plus |
Un autre point important, Bricks utilise l’effet de levier ! Ce qui leur permet de proposer des rendements encore plus intéressant, lorsqu’une acquisition à 300 000 € est prévue, les investisseurs apportent 150 000 € et Bricks emprunte 150 000 € auprès d’une banque.
Pour faire simple, voici comment se déroule une vente :
- Bricks recherche et sélectionne le bien à mettre en vente
- Bricks prépare la vente : administratif, bancaire et commercial
- Mise en vente du bien pour récolter les fonds propres de l’opération – Vous investissez à cette étape.
- Obtention et signature du prêt
- Signature chez le notaire, mise en place de la gestion locative
Qu’est-ce qu’une brick ?
Une brick est le nom donné par la société Bricks à une fraction du bien vendu. Cette brick vous permet d’obtenir une fraction des loyers, réduite des frais (gestion, frais courants et remboursement du crédit).
En plus de cela, la valeur d’une brick évolue grâce :
- au remboursement du prêt immobilier
- et l’évolution des prix de l’immobilier
Reprenons l’exemple de notre immeuble à 300 000 € avec 10 000 bricks. Ce dernier est financé à 50 % par le prêt, chaque brick vaut donc 15 €. Cet immeuble :
- génère 8% de revenus
- l’emprunt remboursera environ 4% du capital la première année (prêt amortissable sur 20 ans), soit 144 000 € restants
- sur cette première année la valeur du bien a augmenté de 2 % soit 306 000 €
Si vous disposez de 1 brick (15€) alors :
- vous obtiendrez alors 1,2 € de revenus
- votre brick vaudra 16,2 €, je l’ai défini avec le calcul suivant : (306 000 – 144 000) / 10 000
Vous aurez gagné 1,2 € de capital + 1,2 € de revenu soit 16 % de rendement total.
Exemple de l’immeuble dont la vente vient de se terminer
C’est un immeuble de rapport à Pézenas, le montant total de l’opération est de 331 000 € et Bricks recherche 165 500 € de financement. Le taux de revenus est de 8,6 % de la somme investie et le rendement total est de 15,6 %.
Vous avez accès à un lot d’informations au sujet de l’immeuble en question :
- composition détaillée de l’immeuble
- la vidéo de la visite
- la situation locative
- les travaux envisagés
- les éléments financiers de l’opération
Les informations financières
C’est un des points forts des acteurs comme Bricks, ils donnent beaucoup d’éléments.
Une foule d’information
Vous retrouverez des d’informations sur l’opération :
- le budget (prix d’achat, frais de notaire, enveloppe travaux)
- le calcul des revenus avec une hypothèse de 0 % de vacances locatives
- les conditions de l’emprunt bancaire
- la valorisation d’une brick
Tous ces éléments, plus les informations de contexte du bien, nous permettent de prendre une décision éclairée d’investissement.
Cependant, je trouve un point gênant : Bricks se veut transparent, mais ne va pas jusqu’au bout de la démarche.
Le point à revoir
On se retrouve avec des enveloppes de “Autres frais d’acquisition” ou encore “Frais de gestion” qui sont élevés et sur lesquels nous n’avons pas de détail (en juillet 2021). Or ces frais correspondent pour partie aux frais pris par Bricks, mais aussi à des frais liés à la gestion.
Par exemple, dans les frais de gestion, on retrouve :
- les frais de bricks
- la gestion locative
- les assurances (Propriétaire Non Occupant et Garanti Loyer Impayé)
Pour instaurer la confiance envers un public d’investisseurs larges, Bricks devrait détailler les frais afin que nous puissions mieux les comprendre.
Une vidéo qui soulève plusieurs problèmes de Bricks
J’ai réalisé une vidéo pour expliquer les problèmes que rencontrent Bricks aujourd’hui. Elle est un très bon complément à cet article :
Levée de fonds de Bricks
Bricks a réalisé une levée de fond de 13 M€ en 2022. 8M€ ont été récoltés auprès de la communauté et 5M€ auprès d’investisseurs privés (dont un certain Tony Parker) et professionnels.
Une levée de fond en action
La levée de fond s’est faite finalement selon un montage classique, il est présenté dans un Document d’Information Synthétique validé par l’AMF. C’est un document qui informe les investisseurs des qualités et des risques du produit auxquels ils souscrivent. J’ai eu accès à ces documents (version du 22/06/2022) grâce à un membre de la communauté qui me les a communiqués.
On apprend dans ce document que la levée de fond est réalisée sous forme de BSA AIR.
Un BSA AIR (Bon de Souscription Autonome avec Accord d’Investissement Rapide) est une manière de réalisée une levée rapide sans définir la valorisation de la société. Pour simplifier à l’extrême, le BSA AIR vous permet d’être actionnaire, mais sans connaitre la participation que vous détiendrez. Cela sera défini lors d’une prochaine levée de fond, durant laquelle sera définie la valorisation de Bricks.
Si la valorisation future est de 50 M€ ou 250 M€, votre pourcentage de participation au capital ne sera pas la même. Pour compenser cette inconnue, vous bénéficiez d’une décote sur le prix des actions défini au moment de la valorisation de l’entreprise. Cette décote dépend du temps écoulé entre cette levée de fond et l’évènement de valorisation.
Que change cette levée de fonds ?
Elle donne plus de moyens à Bricks, ces moyens peuvent être utilisés pour structurer Bricks afin de corriger les défauts dont je parle tout au long de cet article.
D’après les informations dont je dispose, Bricks est en train de recruter de vrais experts immobilier (il faut mieux tard que jamais!) notamment dans le domaine de l’immobilier commercial de province. J’espère que Bricks utilisera cette enveloppe pour structurer le côté opérationel avec des chefs de projets expérimentés afin d’apporter une meilleure expérience aux investisseurs.
Les changements à venir, enfin du positif ?
Certaines choses commencent à évoluer positivement :
- Le début des changements dans la communication (de Cédric notamment)
- La réorientation vers de l’immobilier commercial
Nous n’entendons plus parler de remplacement de livret A, peut-être parce qu’il a peur que ce dernier lui vole des clients avec un taux qui repart fortement à la hausse. À voir si cela est un véritable changement de fonds (considération des risques investisseurs) ou simplement du maquillage.
Même si je la déplore (j’aurai aimé un produit résidentiel), la réorientation vers de l’immobilier commercial est logique puisque que la gestion de biens commerciaux est plus simple (moins d’interlocuteurs, moins de mouvement) or la gestion du part immobilier est un point faible de Bricks. En simplifiant leur approche, la gestion devraient d’améliorer dans le temps.
Sur ce point, un petit bémol tout de même, l’immobilier commercial est plus cyclique (sensible aux cycles économiques) et il est possible que ces derniers souffrent d’une vacance locative importante si les emplacements achetés ne sont pas bons. C’est un point important qu’il va falloir suivre.
Que change la conjoncture économique (inflation, hausse des taux) ?
Pour Bricks et la plupart des solutions d’immobiliers fractionnés, il y aura un impact négatif!
En effet, à court terme, la hausse des taux des crédits immobiliers est encore plus forte chez les professionnels et il est difficile de trouver des crédits en dessous de 4 – 5 % en Octobre 2022. Cela détruit l’intérêt du levier bancaire pour des biens qui ont des rendements similaires ou inférieurs (tous les biens de Bricks…).
De plus la hausse du Livret A, va faire beaucoup de mal à ces solutions dans les prochains mois, lorsque le taux du livret A va être de nouveau relevé (peut-être vers 3 % ?!). Le rapport rendement/risque deviendra très désavantageux pour Bricks.
Si l’on regarde à moyen terme (1 à 3 ans), les solutions qui auront passé cette période difficile pourraient bénéficier d’un embelli puisque les prix vont probablement baisser un peu, et les investisseurs obtiendront des rendements plus importants.
Le modèle de Bricks en danger
Le 23 décembre 2022, l’AMF a sorti un communiqué dénonçant les dérives de certaines plateformes utilisant les contrats de revenus futurs/royalties et en profite pour requalifier ces contrats comme des titres de créances.
Il est très probable que par cette communication, l’AMF cible directement Bricks. En effet, Bricks et le contrat utilisé cumulent beaucoup de points problématiques :
- Possibilité de dilution infinie
- Tous les risques reposent sur les épaules de l’investisseur
- Aucun contrôle des charges
- Un système de réévaluation maison ne reflétant plus la valeur du bien
- Le regroupement de bien sous une même foncière
- Pendant longtemps, des notions de rendement et réévaluation « garanti »
Bricks coche TOUTES les cases pour être dans le viseur de l’AMF.
Depuis l’avertissement de l’AMF, LemonWay refuse de réaliser de nouvelles levées de fonds pour les sociétés proposant des contrats de revenus futurs. Par contre, les opérations courantes (loyer, achat, vente, dépôt, retrait) fonctionnent normalement.
Je parle de tous ces éléments dans une seconde vidéo :
Réaction de Bricks
À la suite de ce communiqué et à l’impossibilité de réaliser une nouvelle levée, Bricks a annoncé le 13 janvier :
- changer de modèle pour passer vers un produit obligataire (dette)
- essayer d’obtenir le PSFP (Plateforme de Service de Financement Participatif)
Ces changements annoncés impliquent que le modèle actuel de Bricks va disparaître. C’est littéralement un nouveau produit financier que nous aurons dans quelques mois.
Le statut de PSFP impose des restrictions importantes notamment en termes de gestion des conflits d’intérêts. En théorie, Bricks ne pourra plus être à la fois celui qui lève des fonds.
Une opportunité de renouveau ?
Au-delà des soucis avec l’AMF, LemonWay et des changements nécessaires pour respecter le cahier des charges du PSFP, Bricks pourrait également perdre son nom. Actuellement, une action en justice est intentée par la société Brik qui a déposé le nom Brik (à l’INPI) avant la création de Bricks.
Finalement, toutes ces difficultés pourraient presque être une aubaine pour Bricks. La société pourrait simplement changer de nom au moment de son changement de produit :
- Un changement de nom permet souvent de laisser une partie des cadavres au placard
- Il annonce clairement une rupture avec le passé
- Communication claire : nouveau nom = nouveau produit
Grâce à la levée de fond, Bricks a les moyens financiers de réaliser ce pivot. De plus, ils ont récemment recruté quelques têtes d’affiche du monde immobilier qui devrait leur permettre d’améliorer la qualité des produits et la gestion. Bref, je pense qu’il est possible d’être optimiste sur la suite si Bricks se décide à faire les choses correctement.
Comment investir ?
C’est extrêmement simple, en 3 étapes :
- Renseignez vos informations et validez de votre identité (transmettre une pièce d’identité)
- Ajouter de l’argent sur votre portefeuille Bricks par carte bancaire ou virement
- Acheter des bricks depuis la page de détail du bien.
Depuis peu de temps, il est possible de payer par carte bancaire (nouveauté) ou virement. A l’avenir, il n’est pas exclue que de nouveaux moyens de payement, comme les cryptomonnaies apparaissent.
Comment revendre ?
La revente peut être faites :
- Sur les biens dont la vente a été actée (environ 3 mois après la vente)
- Un frais de 3 % est appliqué sur l’acheteur
Initialement, il ne devait pas y avoir de frais, le frais de 3% est une suprise assez négative.
Comment se rémunère Bricks ?
Bricks a pour le moment 2 sources de revenus.
La première partie des frais est prélevé à l’acquisition. Il est mention d’un frais de 10 % sur l’enveloppe de l’investissement (Acquisition + frais de notaire + travaux) + 5 000 € pour la mise en place du financement, soit en moyenne 20 % de la somme levée, c’est très élevé par rapport à une SCPI!
La seconde est un frais annuel correspondant à 1 % de la valeur du bien + 7 % de frais de gestion. Cet seconde partie des frais correspondra en moyenne à environ 15% des loyers chaque année, c’est dans la moyenne haute si l’on compare aux SCPIs.
Il y a en plus de cela un autre frais :
- 10 % en cas de refinancement, je viens aussi d’apprendre l’existance de ce frais, que je ne trouve pas clair et dont je ne parviens pas à comprendre l’objectif
Au global, Bricks a des frais supérieurs à une SCPI, ce n’est pas du tout ce que j’attends d’un acteur disruptif, ce point va s’avérer problématique à mes yeux.
Un exemple concret
Prenons un des biens disponibles à la vente en Janvier 2022 qui est acheté avec 50 % de crédit.
Les frais à l’achat se montent à 209 500 € de frais bricks + 125 000 € de frais de notaire pour une acquisition à 2 199 500 € dont 1 099 750€ de crédit.
Les frais représentent 30.4% du montant levé, soit 3 fois plus qu’une SCPI. Une fois la propriété acquise, ces frais peuvent être considéré comme perdus puisque la valeur de la propriété est à considérer sans frais.
De plus, les frais de gestion pris par Bricks représentent 17 % des loyers (gestion locative + frais), c’est un peu élevé que les SCPIs qui se situe entre 10 et 15 % en général.
Qu’est ce qui se passe en cas de gros travaux, vacances locatives ?
C’est une question importante. Lors de la mise en vente, Bricks prévoit une réserve d’argent mise en place pour anticiper :
- les travaux de rénovation
- gros dégâts non couverts par une assurance
- une vacance locative entraînant une incapacité à rembourser le prêt
Si cette somme n’est pas suffisante, la situation est prévue dans le contrat que vous signez à l’achat. Dans ce cas, Bricks peut créer de nouvelles bricks pour le bien en question afin de récupérer de l’argent. Les investisseurs seraient alors dilués et la valeur d’une brick diminuerait.
Je trouve cette solution intelligente, car elle permet de gérer les situations exceptionnelles en sollicitant uniquement les investisseurs qui souhaitent remettre au pot.
Prenons une fois de plus un exemple chiffré, je possède 100 bricks sur 10 000 d’une valeur de 20 € unitaire au moment du sinistre, le bien vaut lui 300 000 €. Pour faire des travaux importants, Bricks a besoin de 20 000 € :
- La valeur de la brick passe de 20 € à 18,18 €
- 1 100 nouvelles bricks seront créées pour payer les travaux
Qu’est-ce que je détiens réellement quand j’achète une brick ?
Lorsque vous achetez une brick, vous ne détenez pas vraiment une partie du bien. Les biens sont détenus par une société qui a pour seul but d’être le propriétaire de ces biens.
Qu’est-ce que vous détenez ? Vous détenez un contrat avec cette société qui dit :
- que la société conserve la propriété du bien
- que la société vous cède l’intégralité des loyers et du prix de revente.
C’est ce que l’on appelle un contrat de redevance (ou royalties).
Quelles fiscalités pour les revenus ?
Bricks fonctionne sur un système de royalties. L’imposition de ces revenus est particulière puisque vous ne payez des impôts qu’à partir du moment où les royalties cumulées perçues dépassent le montant investi au départ (Plus d’informations).
Les gains sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (flat tax) de 30 % sur la plus-value réalisée sur votre investissement.
Ce sera plus clair avec un exemple, vous avez acheté 100 bricks à 10 € unité d’un immeuble qui vous rapporte 8% par an, vous revendez vos 100 bricks à 20 € unité au bout de 10 ans.
- Durant les 10 années, vous toucherez 80 € par an soit 800 €, cela ne couvre pas votre investissement de départ, vous ne payerez pas d’impôt
- À la revente, vous toucherez 2000 €, mais seulement 1 800 € seront imposés (il reste 200 € à compenser du montant investi). Vous payerez alors 540 € d’impôts (30 % de 1 800 €)
Le gros avantage de cette fiscalité est que pendant les 10 ans, vous pouvez réinvestir 100 % des revenus générés sans payer d’impôt.
Bricks vous transmettra le montant imposable et devra apparaître dans la case 2TT de votre fiche d’impôt.
Que se passera-t-il lors de la réévaluation ?
La première réévaluation pourrait faire très mal aux investisseurs de Bricks. Notamment pour les biens achetés avec un levier bancaire.
Prenons l’exemple de l’immeuble les Viviers qui est le dernier que je possède :
- Le coût d’acquisition total est de 1 133 000 €
- L’immeuble coûte 940 000 €
- Il y a 106 000 € de frais d’acquisition (frais bricks)
- Mais aussi 67 000 € de frais de notaire (frais de mutation)
- Une réserve de 20 000 € a été constituée
- Ce bien a été financé par 566 500 € d’argent des investisseurs et autant de dettes
- La valeur initiale de la bricks est de 56,65 € puisqu’il y a 10 000 bricks sur ce bien.
Après 6 mois une réévaluation doit avoir lieu. Pour calculer la valeur de la bricks, les frais d’acquisitions et de notaire ne doivent plus être pris en compte puisque ces derniers n’entrent pas en compte dans le calcul de la valeur du bien par l’expert que sera mandaté.
Prenons le scénario suivant, (ni optimiste, ni pessimiste) après 6 mois :
- Le bien est réévalué 950 000 €
- Il restera alors 554 309 € à rembourser après 6 mois d’amortissement du prêt
- La réserve de 20 000 € n’a pas été touchée
- La valeur nette d’emprunt + la réserve est de 415 691 €
En 6 mois, vous aurez cumulé 1,6 € de loyers pour votre bricks
Dans ce scénario, la valeur par bricks tombe à 41,57 € (415 691 / 10 000 bricks) , la brick perdra 26,6 % de sa valeur (1 – 41.57 / 56.65) , si l’on intègre le loyer de 1.6 € reçu dans le cadre de ce bien, la perte nette sera de 23,8 % (1 – ((41.57 + 1.6) / 56.65) lors de la première réévaluation après 6 mois !
Cela est lié à 2 facteurs :
- Les frais TRÈS IMPORTANT
- L’effet de levier qui amplifie l’impact des frais
je vous épargne les calculs, mais si la propriété prend 2% par an, qu’il n’y pas aucune dépense ou dégradation et que l’on prends en compte les loyers nets à 100 % (hypothèse optimiste) et il vous faudra un peu moins de 3 années retrouver votre valeur initiale !
Des risques IMPORTANTS !
Bricks propose d’investir dans de l’immobilier et est soumis aux mêmes risques.
Le risque de vacances locatives, par exemple, les immeubles misent en vente ne sont pas forcément loué à 100 %. Ce risque sera probablement important à considérer pour la plupart des biens puisqu’une haute rentabilité va souvent de pair avec des vacances locatives plus importantes. Bricks se montre inefficace, pour le moment dans sa gestion, beaucoup de vacances locatives et d’impayés pour le moment.
Le risque de travaux est le même que pour tout bien immobilier, il y a des maintenances régulières et mais aussi d’autres, plus extraordinaires, qui peuvent être coûteuses.
Pour ces deux derniers risques, Bricks a choisi une solution intéressante qui permet de générer de nouvelles bricks si la situation financière du bien devient délicate. Cela laisse la chance à de nouveaux entrants de financer les travaux et au contraire ceux qui ne veulent pas mettre la main à la poche n’ont pas à le faire. Cependant, les investisseurs déjà présents se retrouvent dilués.
Le troisième risque est celui du crédit, pour augmenter les rendements, Bricks met en place un levier bancaire. Cela augmente mécaniquement certains autres risques, surtout celui de la vacance locative ou des travaux, puisque vous devrez continuer à rembourser malgré tout.
Bricks peut faire faillite. C’est une start-up très intéressante, mais de nombreuses start-up finissent par fermer leurs portes, c’est donc un risque à considérer. Bricks est divisé en deux sociétés, la société de détention des biens et la société commerciale.
En cas de faillite de la société commerciale, la société de détention des biens appliquera un plan de fin d’activité. En cas de cession d’activité, l’entreprise vendra toutes les propriétés et payera les investisseurs en fonction du nombre de bricks possédé sur chaque bien.
Un risque légal élevé ?
Alors que j’indiquais mes doutes sur le statut d’Intermédiaire de Financement Participatif (IFP) de Bricks, Bricks a été radié du statut IFP (à leur demande semble-t-il). Voilà qui confirme la théorie selon laquelle leur modèle ne correspond pas à du financement participatif traditionnel.
L’utilisation de royalties et de structures soeurs qui détiennent les biens immobiliers mettent Bricks dans une situation délicate.
Premièrement, l’utilisation de royalties rends incompétente les autorités qui régulent habituellement les investissements (AMF notamment) puis que Bricks proposent des contrats commerciaux (Royalties / Revenus Futurs) et non des outils financiers (obligations / actions).
L’AMF a émis un communiqué le 23 décembre 2022 indiquant que les contrats de royaties seraient à considérer comme des titres de créances (dette). Le risque de requalification de l’activité de Bricks est extrêmement fort, au point que Bricks a décidé :
- de passer du contrat de royalties aux obligations (en cours)
- d’obtenir le PSFP (en cours, c’est pas gagné !)
Avant ce communiqué de l’AMF, Bricks avait une liberté d’action que ces concurrents qui utilisent des outils financiers n’ont pas. Ce qui pose la question de l’équité dans la concurrence. Mais cela pose aussi des questions éthiques importantes puisque Bricks est loin d’être exemplaire en manière de transparence, de respect des rendements affichés et d’autres contraintes que ces concurrents doivent respecter.
De plus, cette niche des royalties est une boîte de pandore permissive que beaucoup d’entrepreneurs vont exploiter, certains feront le travail correctement, d’autres auront beaucoup moins de scrupule. Avec les abus de certains, il est fort possible qu’une réglementation contraignante soit mise en place.
Cela doit inciter à la prudence. Si vous décidez d’investir dans Bricks, je vous invite à le faire avec beaucoup de discernement.
Des poursuites judiciaires en cours
En plus des risques précédemment cités, Bricks fait face à au moins une action en justice actuellement. En effet, Bricks est engagé dans un litige sur le nom de sa marque et pourrait devoir changer de nom dans les mois à venir.
En complément de cette action pour la propriété intellectuelle, Bricks doit répondre d’accusation de contrefaçon et concurrence déloyale .
D’après les éléments que je peux avoir, il est probable que Bricks doivent changer de nom, une société concurrente avait (et a toujours) un nom similaire avant la création de Bricks. De plus, il n’est pas impossible que cette action en concurrence déloyale aboutisse au paiement de fort dommages et intérêts.
Si vous avez plus de questions
Si vous avez plus de questions, je vous invite à consulter la FAQ de Bricks pour y trouver la réponse. Si la réponse n’y est pas, n’hésitez pas à la poser en commentaire, je ferai en sorte d’obtenir la réponse à votre question.
Points forts
- Facilite l’investissement dans l’immobilier à l’extrême
- Le ticket d’entrée très faible (10 €)
- Effet de levier x2, mais a disparu …
- Marché secondaire simple
- Une levée de fonds qui peut leur permettre d’améliorer les choses
Points faibles
- Transparence des frais
- Cumul des frais trop important : 25 % du montant levé en moyenne + 15% / an sur les loyers en moyenne
- Marché secondaire avec un frais de 3%
- La société est très jeune : risque de faillite
- Une structure légale remise en cause
- Un très fort risque de dévalorisation de la Bricks lors de la première réévaluation
- Un investissement TRES risqué
Pour conclure
Voici comment je résumerai Bricks en quelques points :
- Une entreprise qui utilise le fractionnement des biens immobiliers pour rendre l’immobilier accessible au plus grand nombre.
- Vous pouvez investir dès 10 € et recevoir des loyers chaque mois
- Lors de la revente, vous bénéficiez de la plus-value et du remboursement du capital amorti.
- Bricks vous permet de diversifier facilement et bénéficier de l’effet de levier
- Ces investissements comportent bien entendu des risques, prenez le temps de lire le chapitre dédié
Si je dois donner un avis plus subjectif sur Bricks, le projet est encore jeune, très risqué, mais il y a du potentiel.
Après avoir été légèrement positif puis neutre, aujourd’hui, mon avis est négatif. Ce changement à deux origines principales :
- des frais importants à tous les niveaux qui plombent fortement la rentabilité, autant prendre une SCPI !
- une possible requalification et les risques réglementaires, juridiques et fiscales sont importants
Je tiens à noter que tout espoir n’est pas perdu, la levée de fonds de 13 M€ donne les moyens à Bricks de tendre vers une meilleure structuration interne et réorienter son business vers des locaux commerciaux, plus simple à gérer.
Je ne remets pas en cause l’honnêteté de Cédric (le fondateur) qui semble vraiment vouloir offrir une solution simple pour investir dans l’immobilier. La solution offerte par Bricks est trop couteuse pour un public averti et les risques sont trop importants pour en faire un investissement viable pour un public non-averti.
SI vous êtes encore là, je vous propose un channel Telegram regroupant les opportunités d’investissements que je trouve intéressantes dont les nouveaux immeubles de Bricks.
Hello Alexandre,
Bravo et merci pour ce nouvel article très éclairant et didactique !
Quelques remarques en vrac:
1/ frais annuel correspondant à 1 % de la valeur du bien –> j’aurai préférer une rémunération basée sur les loyers encaissés, plutôt que le montant des actifs immobiliers, pour un meilleur alignement des intérêts investisseurs/Bricks. Ok avec ta remarque sur frais élevés.
2/ « elle permet de gérerles situations exceptionnelles » –> wording à priori à corriger
3/ l’offre de parrainage avec 1% de cashback pour filleul et parrain semble ouverte à tous ( ai reçu un email avec en PS: une incitation à parrainer)
4/ « La brick valant 20 €, 1 100 nouvelles bricks seront créées pour payer les travaux » –> 1 000 nouvelle Bricks plutôt si la brique vaut 20€ pour arriver à 20 000€ ?
5/ QU’EST-CE QUE JE DÉTIENS RÉELLEMENT QUAND J’ACHÈTE UNE BRICK ? –> super intéressant et utile comme partie
6/ QUELLES FISCALITÉS POUR LES REVENUS ? –> top également
7/ « Le risque de vacances locatives existe vraiment, par exemple, les biens misent en vente n’était pas tous loué. » –> wording à priori à corriger « si les biens mis en vente n’étaient pas tous loués »
8/ « les maintenances régulières et parfois des plus importants qui peuvent être coûteux » –> wording à priori à corriger « des plus importantes qui peuvent être coûteuses ».
9/ « un bonusde 1 % » –> wording à corriger « bonus de 1% »
10/ un bonusde 1 % du montant investi sur votre compte –> il s’agit du 1er montant versé il me semble et investi
Hello Alexis,
Merci d’avoir pris le temps de faire tous ces retours, l’article est en cours de finalisation (mais publié ^^). J’attendais de communiquer et de faire les dernières retouches, merci pour l’aide 😀
1/ Entièrement d’accord avec toi, je vois aussi le soucis d’une potentielle collusion avec celui qui estime les biens pour qu’il sur-évalue. A surveiller
3/ et 10/ Oui ça arrive le 26 Août ouvert à tous (je ne spoil pas, mais elle seront bien plus avantageuses)
4/ J’ai reformulé, il faut prendre la dilution en compte
5/ et 6/ Merci 😀
2/, 7/, 8/ et 9/ Curieux ces espaces qui disparaissent, un prof dirait « c’est pour voir si vous lisez bien mes articles » 😉
Alexandre
il y a une bonne discussion très argumentée sur https://www.devenir-rentier.fr/t27774
Bonjour Danny, j’ai beaucoup d’estime pour devenir rentier mais la partie Forum ça reste des personnes peu informé qui s’exprime!
Et punaise que le nombre de conneries dites est importante. J’ai pris le temps d’appeler Cédric (le CEO), de creuser la structure de la boite, de faire diverses vérifications
Ils soulèvent des points intéressants :
– Les frais (trop?) importants
– Le site web … hasardeux (fausses photos dans la partie public) -> information remonté au CEO
– Le manque de professionnalisme sur certains aspects
Je vois qu’il y a eu des modifications dans la structure de frais (ou je ne les avais pas vu), je vais modifier mon article
Bonjour Alexandre,
toujours un plaisir de te lire.
J’apporte ma pierre à l’édifice, le paiement par CB n’est toujours pas accessible.
Merci pour tes éclairages.
Frédéric
Hello,
Effectivement, j’ai un peu anticipé, le payement en carte devrait arriver le 26 août en même temps que le nouveau parrainage.
L’article sera plus largement diffusé à ce moment là.
Merci pour cette pière à l’édifice ;),
Alexandre
Bonjour Alexandre,
Bravo pour ton site et pour ce bel article sur une société que je connaissais déjà un peu.
Il est important de parler d’immobilier fractionné et pas d’immobilier tokenisé. En effet pour l’un on investit dans des actifs financiers (Bricks) et pour l’autre dans des actifs numériques (RealT).
C’est par ailleurs une plateforme de financement participatif en royalties non régulée contrairement aux sociétés de crowdfunding immobilier. Le fait que le fondateur soit inscrit comme IFP (intermédiaire en financement participatif) n’apporte pas vraiment de garantie (cela se limite à la vérification des compétences et de l’honorabilité comme pour les cartes des agents immobiliers)
Outre les risques inhérents à l’immobilier et à l’opacité sur les commissions que tu mentionnes, il y a à mon sens des risques juridiques et fiscaux liés à la structuration d’un modèle de royalties sur un sous-jacent d’usufruit « viager ». J’espère que la documentation légale a été peaufinée par un cabinet de type Big 4 et revue par un un cabinet fiscaliste.
Le montage m’interpelle car une personne morale comme une SCI ne peut bénéficier de l’usufruit que 30 ans maximum ce qui la condamne à revendre.
Malgré les risques, le projet semble intéressant. Je mettrai un tout petit ticket pour en savoir davantage.
Hello ImmoCrypto,
Merci pour ce commentaire fournit et intéressant.
Effectivement, le statut IFP n’est pas très contraignant, c’est assez symbolique mais nécessaire, au moins, la plateforme est dans le radar de l’ORIAS (ça vaut, ce que ça vaut …).
Concernant le système de commission « opaque », j’y mets des guillemets, car j’ai pu discuter avec Cédric O’Neill par téléphone et à aucun moment il ne m’a caché sa structure de frais, je tiens l’information de lui et ces frais apparaissent également dans le contrat type que tu retrouve dans chaque vente (il est intéressant à lire).
Pour info : le Big Four sont les quatre plus grands groupes d’audit financier et de conseil.
Je dois bien t’avouer que je ne sais pas si une des sociétés du Big Four a audité le contrat. Je l’avais fait relire à une connaissance avocat spécialiste de l’immobilier, il n’a pas relevé de gros pépin, mais ce contrat est plus du droit commercial.
Je ne connaissais pas cette contrainte de 30 ans maximum pour la détention de l’usufruit dans le cadre d’une SCI. Merci pour l’info.
Je ne suis pas sur de ce que j’avance, mais aujourd’hui, il me semble que les personnes morales ne peuvent pas investir. De plus, Cédric annonce plutôt des temps de détention de 5 à 10 ans, l’objectif pour Bricks est aussi de revendre pour que l’investisseur prenne ces gains (et qu’il réinvestisse pour que Bricks touche de nouveau les 10% de frais à l’achat).
Tu fais bien de le redire, il y a des risques et il faut les prendre en compte. Le projet est disruptif, il faut donc qu’il fasse ses preuves, mais j’y crois et je viens d’ailleurs d’y mettre un second ticket (on parle au total de 600 €, j’y vais progressivement).
bonne journée,
Alexandre
Après avoir regardé le contrat, je rectifie légèrement mes propos car la notion d’usufruit n’est pas contractuelle. Il s’agit donc d’un contrat de redevance basé sur les revenus futurs sans limitation de durée ce qui est bien du coup mais qui se limite au « fructus » en laissant les pleins pouvoirs au fondateur qui aura l’usus et l’abusus. L’intuitu personae est donc un aspect à ne pas prendre à la légère pour cet investissement.
Avec ce modèle attention au rendement affiché (c’est le TRI après revente) qui est bien plus plus flatteur que le flux de trésorerie prévisionnel.
Effectivement, nous n’avons aucun droit sur le bien si ce n’est recevoir une fraction de loyer et de la plus-value. C’est une différence fondamentale avec un projet comme RealT, quand je serai familier et que j’aurai un peu plus recul avec Bricks. Je ferais un comparatif des deux solutions.
Effectivement le taux de rendement le plus fort indiqué implique la plus-value (amortissement + plus-value réelle) du bien à la revente. Le taux de rendement du flux de trésorerie correspond au chiffre le plus faible des 2 rendements donnés.
Alexandre
Bricks est un bon moyen pour se créer un revenus passif tous les mois avec de bons pourcentages et en investissant 10 euros minimum.
Avec le code de parainage [Pas de code de parrainage, vous pouvez retrouver un lien d’inscription dans l’article, Merci] vous aurez 1% de bonus sur vos investissements dans les 3 premiers mois
Bonjour,
Je suis choqué de voir qu’un nouveau bien rentré par Bricks soit affiché avec un prix d’acquisition à 960k € alors que je l’ai vu sur Le Bon Coin y’a 2 mois à 889k (frais d’agence inclus), je l’avais à l’époque présenté à ma banque avant de me positionner sur une autre opportunité. Bricks survaloriserait t’il les prix d’acquisition là ou leur rôle serait de négocier les prix à la baisse comme le fait valoir Cédric dans ses vidéos grâce notamment à l’absence de condition suspensive de crédit. Lorsqu’on prélève 10% de la valo soit 20% du montant levé avec le crédit, la moindre des choses est de bien négocier à l’achat.
J’aimerais bien connaitre la réponse de Cédric sur 1) pourquoi le bien est acheté 70k (~8%) de plus que le prix frais d’agence inclus et 2) où va cet argent ?
Bien en question => https://app.bricks.co/properties/bdbd1c0b-9f81-4357-af9b-59b2d41a5cf9
Mise en avant de la capacité de négociation de Bricks => https://www.youtube.com/watch?v=WkQ-vj7nbe0&t=86s
Bonjour,
Je n’ai pas l’info précise sur cette immeuble, mais une triche sur le prix de vente serait trop évidente, les données de prix de vente sont publiques quelques mois après la vente.
Soit l’objet de la vente n’est pas exactement le même (je veux dire par là, avec des annexes supplémentaires).
Et plus probablement : les frais de chasseurs immobiliers.
Bricks est une société du coin de Monptellier, pour avoir des immeubles dans d’autres régions, ils utilisent des chasseurs, 8 % correspond parfaitement à cela.
Bonne soirée,
Alexandre
Effectivement cela doit correspondre à des frais de chasse mais cela n’a pas été affiché comme tel en toute transparence et surtout cela rompt avec la promesse de Bricks de faire gagner en négociant à l’achat, +8% sur un prix déjà FAI ce n’est pas neutre, on est à +16% du net vendeur auquel il faut ajouter les 10% de Bricks, soit un total de 26%. Dans la mesure ou Bricks n’œuvre que sur un petit nombre de villes et vu les niveaux de valorisation, la chasse devrait être internalisée et couverte dans les frais autrement on est à des niveaux de frais 2x supérieurs aux SCPI, Immocitiz, Bevouac et cie.
Merci en tout cas pour cet excellent article très documenté. Bricks est un super concept mais je vous rejoins sur le fait que les niveaux de frais sont astronomique et manquent de transparence.
Hello,
Les frais sont un vrai souci à mes yeux et rendent l’investissement principalement profitable à Bricks à court et moyen terme.
Difficile de comparer cela à Immocitiz et Bevouac pour moi, la comparaison avec une SCPI résidentielle est beaucoup plus pertinente, et là… Bricks perds sur pas mal de terrains (frais, diversification).
Quant à leur promesse de négo lors de l’achat … Cela reste en partie du marketing, les chasseurs sont des apporteurs d’affaires, si tu négocies trop, ils apporteront à d’autres personnes. Situation compliquée.
Bonne journée,
Alexandre
Merci pour cet excellent article qui m’evite de faire un investissement qui pourrait se reveler particulierement hasardeux.
Le patron doit pouvoir s’acheter une porche apres chaque operation avec ce niveau de frais et maintenant je decouvre la sur valorisation des biens achetés…
L’idée est bonne mais trop detournée.
Vraiment ravi de decouvrir ce site qui n’hesite pas à parler franchement et mettre en alerte
Hello Frederic,
Merci pour ton retour ! L’idée de départ est bonne mais l’execution reste à revoir.
Excellente journée,
Alexandre
Bonjour Alexandre
Je te trouve severe dans ton evaluation.
Les faits que tu annonces ne semblent pas averes. As tu plus d elements? Notamment concernant l AMF.
Je ne suis pas certain que recuperer son argent avec RealT soit plus simple pour un europeen.
Bravo poir ton site en tout cas et en esperant lire plus d elements concrets pour te donner raison.
En attendant, je continue d investir de maniere raisonne et diversifie.
Bonjour Stephane,
Je me trouve plutôt juste, je mets en avant à la fois les forces de ce modèle et ses limites.
Pour te répondre, j’ai des éléments mais pas de preuve formelle. Par conséquent à la demande de Cédric (CEO de Bricks), j’ai enlevé ces passages en attente d’avoir des preuves que je puisse diffuser.
D’ailleurs, l’article va s’étoffer sur d’autres sujets sur lesquels je n’ai pas encore mis la lummière.
Concernant RealT, les risques sont très importants aussi, et RealT est aussi concerné par un besoin de transparance.
Effectivement, je te rejoins, le meilleur moyen est d’investir de manière raisonnée un faible pourcentage de son patrimoine sur plusieurs plateformes pour diversifier et réduire le risque.
Excellente journée et à bientôt !
Absolument d’accord sur le dernier point, c’est la base
Les derniers updates semblent te donner raison…
Ca risque de partir en cacahouete …
Je reconnais la un modele que j’ai deja vecu avec unilend malheureusement
Merci Alexandre pour votre point de vue. Très clair et sans phrase interminables.
Je trouve toutes les démonstrations avec les opérations chiffrées super synthétiques sans détails.
A chaque paragraphe, on sait où on est et où on va.
Hello REX,
Merci pour ton retour, l’article à fait l’objet de multiples éditions, une de mes craintes était qu’il perde en lisibilité, me voilà rassuré.
Bonne soirée,
Alexandre
Bonjour, depuis une semaine je creuse pour avoir des informations sur cette société Bricks (je précise que je ne suis pas client de cette société). Autant vous dire que plus je cherche scrupuleusement et plus je trouve cette société dans l’illégalité la plus totale. Un concept basé sur le principe de l’IFP (Intermédiaire en Financement Participatif) doit avoir deux parties, une partie a la recherche de fonds et l’autre le porteur du projet. Dans le cas de Bricks il s’agit d’un déguisement, il y a Bricks sous le numéro 891 762 023 R.C.S. (l’intermédiaire en financement participatif, il s’agit du site qui récolte les fonds auprès des particuliers..) et une autre société Bricks Gestion sous le numéro 899 145 296 R.C.S, cette dernière est la société porteuse du projet. Vous l’aurez compris.. Bricks et Bricks Gestion sont une même entité, (ceci est contraire au règlement de l’Orias) il s’agit de deux société différentes, très bien, mais domicilié au même endroit (voir le site Infogreffe avec les numéros SIREN, il y a clairement un conflit d’intérêt. Pour être plus clair, la société Bricks doit être uniquement intermédiaire et ne doit pas détenir les biens.. alors oui, officiellement c’est la société Bricks Gestion détentrice des biens, mais cela reste contraire aux conditions de l’Orias car les deux sociétés sont a la même personne (Cédric O’Neill) ! En plus d’être illégal, il relève d’avantage d’un système FIA plutôt que de l’IFP. Bref.. la société aura surement de gros problème a l’avenir, dans quelques mois, car pour le moment aucun contrôle n’a été effectué. Dans la semaine, je commanderai les deux kbis auprès de mon compte Infogreffe pour 2€69 disponible en téléchargement sur le site officiel Infogreffe afin de faire la comparaison.
Hello Daniel,
C’est le point de vue que j’essaye de partager. Tiens moi au courant si les KBIS apportent de nouveau éléments intéressants!
Bonne journée
Alexandre
Bonjour,
Un truc qui m’interpelle un peu c’est le fait qu’il y a énormément de pub autour de bricks !
Émission capital, influenceurs sur youtube, publicité sur youtube, parrainage etc
Tout ça coute de l’argent et vu la rentabilité qu’ils annoncent et bien en moins de 2 minutes les bricks sont vendues …quel intérêt de faire de la pub ?
Hello Stéphane,
Alors pour Capital, il ne me semble pas que ce soit un reportage rémunéré. Mais je suis d’accord que Bricks est très présent en ce moment. Ils crééent une communauté sur laquelle ils pourront capitaliser dans le futur.
Ils peuvent augmenter la volumétrie de projet sans prendre le risque de voir les financements s’essoufler à court et moyen terme.
C’est très facile de vendre de l’immobilier à 10€, un rendement de 10-12% en occultant totalement les risques …. L’amf finira par leur tomber dessus !
Bonne journée,
Alexandre
Hello Stéphane,
Je viens de decouvrir ton site. Bravo pour ce rapport détaillé et merveilleux.
En ce qui concerne le risque en cas de cession d’activité, vous déclarez que l’entreprise vendra toutes les propriétés et payera les investisseurs en fonction du nombre de bricks possédé sur chaque bien. Mais vous ne prenez pas en compte toutes les dettes éventuelles qui ont priorité aux investisseurs. A savoir les banques (y compris les dettes sur d’autres biens financés), l’état (sécu, tva, etc.). Et puis, quels droits ont les investisseurs en tokens, puisqu’ils ne sont même pas inscrits en tant qu’investisseurs dans la foncière qui détient les biens, ce qui veut dire qu’ils peuvent ne rien recevoir après une liquidation éventuelle.
Question : comment pensez-vous que le marché secondaire fonctionnera s’il est limite à un marché interne et qui de plus est très restreint vu le nombre de transactions à ce jour ?
Hello Walid,
Je ne suis pas sur de à qui tu destines ton message (mon prénom étant Alexandre ^^).
Cependant je vais y répondre avec plaisir. Dans un premier temps merci pour le compliment !
Je parlais d’une session d’activité de l’entreprise commerciale (qui développe Bricks.co), qui en théorie n’impacte pas directement la société de gestion. Mais vous avez raison, nous ne somme pas du tout prioritaire. Tous les autres créanciers (banques, état, fournisseurs) se serviront avant nous. Dans ce scénario, on peut estimer que la vente des actifs ne serait pas pressé et la perte, bien que possiblement importante (0 à 50 % à la louche) serait limités.
Dans le cas d’un soucis sur la foncière, le problème est tout autre ! Et cela pourrait être reéllement catastrophique puisque les biens seraient probablent vendu (bradé) aux enchères et les investisseurs pourraient y perdre la totalité de leurs investissements sur certaines biens.
Le marché secondaire est déjà actif. Il est 100% géré par Bricks.co sur le site web. Il est aujourd’hui très liquide (beaucoup plus de demandes que d’offres) mais à l’avenir cela va changer à l’avenir quand le nombre de biens disponible sera plus important. Je suis incapable de prédire ce qu’il adviendra de la côte des Bricks.
Bon week end,
Alexandre
Pardon pour la confusion des prénoms.
Concernant la liquidité et, sachant qu’il s’agit ici plutôt de NFT que de STO (puisque pas vraiment sécurisés), est-il possible de vendre les tokens sur d’autres DEX? Après tout, l’aspect liquidité est une des raisons fortes pour laquelle la tokenisation de biens immobiliers peut être très séduisante.
Hello,
Concernant Bricks, ils ne sagit pas de NFT ou de token, mais simplement d’immobilier fractionné sous forme de bon vieux contrats. Donc rien tout ça chez bricks. C’est un marché secondaire classique avec des offres de ventes.
Alexandre
J’ai regardé sur RealT et ils proposent soit de lister les tokens sur leur plateforme d’échange, soit de les vendre en allant à Levinswap->cBridge->BSC ou Polygon->Binance->banque, ce qui me semble être un vrai parcours de combattant. LoftyAi proposent de racheter ou reprendre les tokens au prix coutant.
Hello,
je te propose de poster sous un des articles RealT pour plus de cohérence concernant ce sujet. Je te répondrais tout de même en un mot : Mt Pelerin
Alexandre
Bonjour
Analyse fort intéressante, qui éclaire l’incompétent que je suis
Je cherchais à investir plus intelligemment mes quelques liquidités et j’étais sur le point de me lancer avec Bricks. L’avantage du rendement apparent et la possibilité de disposer librement de mes fonds pour faire face à d’éventuels soucis à venir en faisait presque un idéal.
Suite à la lecture de votre article, je repars à la recherche d’une meilleure solution.
Merci beaucoup
Hello !
Merci pour ton retour positif !
Il y a quelques options intéressantes si tu parcours le blog avec le crowdfunding immobilier n’est pas liquide, mais par contre les durées d’investissements sont relativements faibles.
Bonne journée,
Alexandre
Bonjour Alexandre,
Je suis un fidèle mais je n’avais pas vu passé ton article sur Bricks.
Et sincèrement : j’ai été très déçu de ce que j’ai lu !
Il y a de nombreuses choses complètement fausses. Par exemple, les frais que tu mentionnes sont déjà inclus dans l’achat. Quand tu achètes à 11% de renta, tu recevras 11% à la fin de l’année. La rentabilité affichée tient compte des frais. Surtout, cela n’a rien à avoir avec une scpi qui a des frais d’entrée ou de sortie. Sur bricks, tu investis 100, tu ressors 2 mois plus tard avec plus d’argent.
Surtout, concernant ton envolée sur la revalorisation du bien, l’équipe explique depuis le début qu’ils mettent du temps à trouver des biens précisément parce qu’ils achètent en dessous du prix. Ce qui permet qu’on ne perde pas lors de la revalorisation. Pour ton info, les revalorisations sont tombées pour les premiers immeubles ça donne +11% et +21%. En seulement quelques mois.
Bref, je suis désolé mais sur ce coup ton analyse est vraiment à côté sur beaucoup d’aspects.
Quand je pense que des personnes vont suivre ce que tu dis, c’est triste.
Le seul point négatif sur bricks c’est les bugs d’affichages qu’il peut y avoir mais leur support est réactif pour corriger / rassurer.
Et qu’il n’y a pas assez biens par rapport à la demande donc c’est souvent premier arrivé premier servi.
Après sur le fond, ça cartonne : j’ai fait +19% en 6 mois.
Hello Bernard,
Merci pour ton retour. Je vais te répondre point par point. Je vais être assez direct dans la suite de mon message, mais ne le prends pas comme une attaque, c’est juste que Bricks comment à me fatiguer, il n’arrive pas à faire une seule chose correctement (sauf le marketing agressif) !
Les frais -> Bien enteneu, ces derniers sont inclus dans le prix de départ. Pas de soucis là dessus, par contre ils sont retiré lors de la revalorisation, il y aura des mauvaises surprises.
Le rendement affiché -> Il y a 2 rendements, le rendement espéré (avec la boule de cristal … j’y reviens), et le rendement reversé, qui table sur un taux d’occupation de 100 % (si tu as de l’immobilier locatif, tu sais que c’est juste du rêve surtout quand il y a une agence au milieu). Le premier rendement est faux et mériterai que l’AMF tire les oreilles de bricks. Il contient : Les revenus reversés + l’amortissement du crédit (ça ok) mais aussi un espérance de gains liés à la plus value sur l’actif immobilier. J’aimerai bien qu’ils me disent comment ils le calculent et comment il vont faire quand des investisseurs porteront plainte pour réclamer ce rendement qu’ils n’auront probablement pas.
Comparatif avec la SCPI -> Bricks est presque 50% fois plus cher qu’une SCPI (10% en entré pour la SCPI, 18 à 30 % pour bricks, 12-15% de frais de gestion en SCPI vs 20% pour bricks). A la revente, cela ne transparait pas car le marché secondaire est ULTRA dynamique. Comme tu le signales il y une demande forte. Je te donne raison sur ce point, attendons à moyen long terme pour tirer des conclusions.
La revalorisation -> Les premiers biens ont été acheté dans la zone d’expertise de Bricks (autour de Monptelier) et ces biens sont de LOIN les meilleurs, il y a encore quelques biens correct à suivre (les 6 suivants sont encore dans leur zone de confort). Par conséquent, ces derniers ont été largement revalorisé, bravo à Bricks pour ces immeubles. J’ai connu bricks avec ces immeubles et j’avais bon espoir sur le produit à l’époque. Mais plus ça va, moins les biens sont correctement acheté. Les derniers sont même mal acheté à mes yeux.
Et puis tu veux savoir la meilleur? Bricks n’utilise pas la bonne valeur de l’estimation retenu par l’expert mais une valeur supérieure (qui est la valeur des appartement à l’unité et non de l’immeuble). C’est ce genre d’approximations auxquelles tu n’as pas le droit si tu veux être crédible dans l’investissement et auprès du régulateur.
J’ai passé beaucoup de temps à discuter avec des acteurs du crowdfunding suite à cette article. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que je suis TRES TRES TRES gentil dans l’article.
Tu sais que tu n’as aucun controle sur les frais de l’immeuble et que bricks peut faire absolument ce qu’il veut. S’ils décident d’acheter (ou prendre en loc) une porche car c’est nécessaire pour visiter les biens. 1- Tu ne le sauras pas 2- ils n’ont pas à te le justifier 3- Tu perds du rendement pour leur plaisir …
Un autre point ? Bricks sait que sont modèle actuel ne sera plus légale à la fin de l’année, fini le contrat de royalties dans les prochains mois, la réglementation européenne qui va entrer en vigueur ne le permet pas.
+ 19 % en 6 mois -> C’est très très beau, bravo, si j’étais à ta place, tu imagines biens ce que je ferais, prise de bénéfices et j’irai voir des acteurs plus sérieux. Par ailleurs, ce rendement est tout à fait exceptionel, tu ne devrais pas le reproduire très souvent (même si je te la souhaite)!
Points supplémentaires :
– Je pourrais dire que Bricks c’est tout beau ou presque, je gagnerai pas mal d’argent à le faire (parrainge beaucoup plus nombreux).
– Ca m’a aussi valu quelques appels du CEO de Bricks, un peu ferme, qui a répondu sur certains points (j’ai fait évoluer l’article en conséquence) mais tout ce qu’il reste, il a bien été incapable de me démontrer que j’avais tord (dont les frais, le rendement etc…).
Mon but n’est pas de dégouter de Bricks, mais de faire comprendre à l’investisseur ce qu’il y a derrière Bricks. Car derrière la facilité de cet investissement, se cache un investissement risqué, avec un acteur peu scrupuleux des recommendations de l’AMF ! Libre à l’investisseur d’investir un peu pour se convaincre du modèle ou de passer son chemin.
Il y a tellement de choses à dire sur Bricks que je t’avoue que mon article n’est pas complet et que je pourrais encore ajouter de la matière, mais je pense que je laisse transparaitre suffisament de risque pour ne pas faire paniquer les investisseurs. Et encore je ne te transmets ici que ceux à quoi je pense en rédigeant ce message.
Désolé pour le roman, mais j’ai tellement passé de temps que le sujet qu’il m’est difficile de répondre en quelques lignes à tous les points que tu as soulevé.
A très bientôt,
Alexandre
Quelques éléments :
– Attention, les frais ne sont pas retirés lors de la revalorisation… Ils sont gardés ad vitam eternam dans le prix de la brick… Jusqu’à la revente… Ca n’a pas de sens ? Oui mais c’est comme ça. La brick a une valeur qui ne représente pas sa réelle valeur de revente sur le marché physique… Entre ca, la répercussion de la flat tax et les 10% de frais sur la revente, le détenteur d’une brick va prendre cher lors de ladite revente. Si en plus il a acheté sur la marketplace à +13%…
– Sur les frais qui peuvent changer à tout moment… Ah bah c’est le cas justement sur les frais d’achat et de gestion qui étaient en TTC et sont désormais pour les nouveaux biens en HT… On n’est pas informé bien sur… Aucune communication là-dessus. Il faut lire le contrat.
– « Le seul point négatif sur bricks c’est » pas que les bugs d’affichages. De mon côté je n’ai pas touché toutes les primes de parrainage que j’aurais du. J’ai demandé à ce qu’ils redressent ce point. Cela a été fait mais il manque toujours une partie. Et beaucoup ont eu de mauvaises valorisation de leur portefeuille (argent qui disparait ou non versé) et ont du solliciter le service client. Il y a beaucoup de bugs.
– Aucune preuve d’achat lorsqu’on achète une brick… Aucune facture…
– Prélèvement à la source et délivrance d’un IFU : pour l’instant ca n’existe pas… Pas de date annoncée quant à la mise en place de cette fonctionnalité… Il y a pourtant indiqué dans la FAQ « Bricks se charge de déclarer les montants concernés aux services des impôts et vous fournit un Imprimé fiscal unique (IFU) pour faciliter votre déclaration de revenus. »
Merci pour ces éléments,
J’aimerai revenir sur ton premier point : A la revalorisation, les frais avait disparus sur les premiers biens revalorisés. Si c’est plus le cas c’est juste une mauvaise blague …. Et c’est plus de 10 % de frais potentiellements (+5k€ pour la mise en place d’un crédit + l’effet de levier)
Pour le TTC vs HT, j’ai pas vu de changement en montant, mais oui, bricks pourrait changer les frais à sa discrétion sur les nouveaux immeubles, c’est pas illogique de mon point de vue (ça peut augmenter comme réduire).
Pour l’IFU c’est un vrai soucis, j’ai fais des bénéfices avec Bricks et je n’ai pas été prélevé à la source. J’attends ma déclaration d’impôt, mais il y a fort à parier que je vais devoir l’ajouter manuellement.
Excellente journée,
Alexandre
Ok sur le 1er point je dis peut-être une connerie.
Quoi qu’il en soit la structure de frais globale est très nébuleuse. Je suis sur le discord BRICKS et personne ne les comprend bien.^
Pour les frais passés de TTC à HT il suffit de comparer les anciens contrats et ceux des biens récents.
Bonjour Alexandre, je n’ai pas terminé de regarder les commentaires mais pour IFU:
– Bricks semble vouloir s’orienter vers un modèle ou tu ne serais imposable qu’à partir de la sortie de la plateforme.
=> cela semble être génial mais les autorités ne seront peut être pas du même avis.
De ce fais, à toi de voir si tu le fais manuellement ou si tu attends la confirmation des avocats des bricks
Bonne journée
Hello Coy !
Effectivement, il faut que cela soit validé par les impôts puisque pour le moment aucune validation n’est venu par une société d’avocat ou de l’administration pour le moment.
Cependant, WeDoGood, une plateforme Française, utilise un système similaire (mais pas identique) et a vu sa fiscalité validé.
A voir !
Alexandre
Questions Alexandre ; tu dis « Bricks sait que sont modèle actuel ne sera plus légale à la fin de l’année, fini le contrat de royalties dans les prochains mois, la réglementation européenne qui va entrer en vigueur ne le permet pas. »
Peux-tu nous en dire plus ? Pourquoi ? Ou peut-on avoir des infos sur cette nouvelle réglementation ?
En bas de page sur le site de Bricks on peut lire : « Bricks.co est une plateforme de financement en royalties spécialisée en immobilier. Une demande d’agrément SFPF (plateforme de crowdfunding européen) sera déposée très prochainement auprès de L’AMF. Cette demande est réalisée par notre cabinet d’avocats Kramer Levin. »
Tu penses qu’ils n’auront pas l’agrément ?
Hello Juju,
A ma connaissance, la nouvelle réglementation européenne ne prévoit pas la notion de contrat de royalties tel que Bricks le fait actuellement. Ils vont devoir changer leur modèle légale.
Aujourd’hui, ils sont enregistré uniquement à l’ORIAS qui est vraiment très light sur pas mal de point. On risque de voir apparaitre beaucoup plus de warning sur le risque, sur le fait que les rendements sont théorique et pourraient être plus bas en réalité etc…
Je me fais pas de soucis, il devrait l’avoir après les quelques changements évoqués.
Ok merci de ton retour.
Il y a un point étrange sur le site : l’agrément ORIAS n’est plus indiqué…. Je ne sais pas s’il faut s’en inquiéter.
Il était auparavant indiqué en bas de page.
Il n’y a plus que la phrase que j’avais déjà indiqué : « Bricks.co est une plateforme de financement en royalties spécialisée en immobilier. Une demande d’agrément SFPF (plateforme de crowdfunding européen) sera déposée très prochainement auprès de L’AMF. Cette demande est réalisée par notre cabinet d’avocats Kramer Levin. »
Il suffit d’aller sur le site de l’orias pour vérifier en recherchant Bricks.
Ok merci. En effet, ils sont bien agrées.
C’est quand même incroyable que personne ne communique sur cet agrément qu’ils n’obtiendront pas. J’ai des bricks chez eux. Ils vont faire quoi du coup comme changements pour réussir à continuer leur activité ?
Hello Pascal,
Pour le moment, rien indique qu’ils n’auront pas l’agrément. Même s’il y a des éléments de la nouvelle réglementation européenne qui pourraient les embêter, ils doivent travailler avec des avocats et autres spécialistes pour trouver des solutions.
Excellente soirée,
Alexandre
Bonjour Alexandre,
J’ai essayé de lire presque tous les commentaire et bravo pour ton travail de recherche et tes explications très clairs et pour être honnête, le plus dingue dans cette histoire c’est que bricks parle d’un futur agrément AMF, mais la grande question que personne ne se pose « QUI VA DEVENIR LE PRÉSIDENT DE BRICKS.CO (site web-plate forme) et/ou de BRICKS GESTION (détenteurs des immeubles) sachant qu’à ce jour c’est la même personne et que la règle numéro 1 de l’AMF, c’est qu’il est formellement interdit d’avoir plus de 20% de la société qui détient la plate forme si tu est la tête de la Société porteuse des projets !!!
Ils ont levé des millions sans en parler !!!
Hello Brian,
Tu prèches un convaincu ! Il y a pas mal de défi qui attendent Bricks pour obtenir le passeport européen. Ils vont devoir faire évoluer pas mal de choses. Ce sera peut être l’occasion de remettre leur modèle à plat pour l’améliorer.
Concernant la levée de fond, il y a clairement un soucis d’information et de gestion du risque investisseur … C’est vraiment problématique !
Alexandre
Bonjour à tous,
Pour ma part, j’ai investi une petite somme en 2 temps pour un même projet. L’une a carrément disparue de mon portefeuille. J’attends toujours une explication/regularisation de leur part.
Hello !
Y’a quelques bugs, mais j’ai jamais entendu de personne qui avait réellement perdu l’argent pour le moment.
Bon courage avec le support,
Alexandre
Bonjour,
J’ai pris la peine de lire tous les commentaires depuis le début et je ne peux que me ranger derrière les avis éclairés d’Alexandre : on n’est pas proprio immobilier pour un sou, le montage en royalties est douteux, les derniers immeubles sont nettement moins engageants (et ne profitent pas de l’effet de levier crédit immo), etc…
Je fais m’abstenir sur Bricks et aller voir ailleurs, merci Alexandre !
Hello Bertrand,
Tu as bien du courage, il commence à y avoir quelques commentaires !
Le montage en royalties devrait évoluer, nous verrons s’ils arrivent à nous proposer quelques choses de plus protecteur pour les investisseurs. Pour le moment, je reste observateur également !
Bonne journée,
Alexandre
bonsoir Alexandre,
au niveau royalties, que penses tu de Wedogood ? Est ce raisonable de s’y interesser ?
Merci
Bertrand
Hello Bertrand,
Le modèle est semblable mais le royalties s’appliquent sur le chiffres d’affaire de l’entreprise ce qui simplifie et clarifie clairement la chose. Donc, ma réponse est Oui. Mais, il faut faire attention, l’objectif est de trouver des sociétés qui vont croitre rapidement pour faire une bonne performance. Globalement, c’est plus risqué que l’investissement en crowdfunding immobilier.
Je le vois plus comme un outil pour aider des sociétés sur lequel on peut avoir un coup de coeur. Car les meilleurs dossiers n’apparaissent jamais sur ce type de plateforme et sont financés en private equity.
Bonne soirée,
Alexandre
Bonjour
Merci pour cet article très détaillé. Cependant, pour éviter toute désinformation, je vous invite à faire un update suite aux premières réévaluations qui sont à l’opposé de votre scénario (+21% et +11%)
Cordialement
David
Hello David,
Je te confirme que les 8 – 10 premiers biens étaient plutôt bien achetés et que cette réévaluation n’est pas une surprise, les biens proposés par bricks étaient meilleur quand Bricks travaillait dans sa zone de confort (Monptellier et sa région), tant mieux pour tous les investisseurs qui ont pu en profiter de cette réévaluation.
Cependant, les risques identifiés restent réels et rien ne change.
L’article mériterait peut être une mise à jour concernant ce processus de réévaluation, mais contrairement à ce que tu penses, cette mise à jour ne serait pas très bonne pour l’image de Bricks :
Bonne journée à toi,
Alexandre
BRICKS, finaliste du challenge BNP et LA TRIBUNE « 10K startups pour changer le monde » …
comment peuvent ils ainsi engager leur réputation ? A moins qu’ils aient des infos que nous n’avons pas ???
A suivre …
Salut Alexandre
Tu as certainement raison sur certains points. Bricks arrange surement certaines choses à sa sauce.
Mais il ne faut pas tout voir en noir
Mon expérience sur Bricks est plutôt positive. J’ai pu acheter 4 biens sur la marketplace et 6 autres en attente de signature chez le notaire.
Les premiers loyers ont commencé à tomber et les rendements reversés sont conformes aux prévisions (hors logements vacants ou loyers impayés inévitables, ce serait la même chose si j’étais propriétaire en direct)
Je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fait que les taux de rendement indiqués sont hypothétiques car dépendant énormément de l’évolution du prix de l’immobilier mais cela reste toutefois un placement disposant d’un taux nettement plus élevé que le livret A qui reste l’élément comparateur par excellence. Il y a surement bien d’autres placements tout aussi intéressants niveau rendement mais pas forcément accessibles à tous.
Il ne faut pas non plus oublier que les parts se revendent systématiquement avec 10% de plus value sur la marketplace, ce qui n’est pas négligeable.
Alors oui, il est toujours possible de critiquer Bricks, rien n’est parfait, mais ils ont quand même le mérite de proposer un placement alternatif plutôt intéressant au plus grand nombre. Partons du principe que tout placement rapportant plus qu’un livret A comporte un risque en capital (même s’il est quand même faible sur Bricks) et qu’il ne faut investir que la partie des économies dont nous n’avons pas besoin à court terme. C’est la base de tout placement financier.
Je continue à investir sur Bricks et ne manquerai pas de faire part de mon expérience dans les mois qui viennent.
Bonne journée à toi et à tous les lecteurs
David
Bonjour David,
Je ne dis pas que Bricks est un scam, je ne le pense pas. Bricks fonctionne mais les promesses ne SERONT pas être tenu.
Attention, avec l’argument du marché secondaire, aujourd’hui, il est très tendu, ce qui est bien pour les vendeurs, mais on ne sait pas de quoi demain sera fait. Le but de bricks est de vendre de nombreux immeubles (c’est ce qui leur permet de vivre), la demande va progressivement diminuer.
Tu le dis toi même … les rendements bricks sont totalement fantaisistes avec les impayés et la vacance locative, et sans oublier les potentiels travaux. Ce qui me gène le plus ce sont les 2 à 4 % ajouté au titre de la prise valeur des biens dans les 10 ans à venir. Un des adages préférés de l’AMF est « les performances passées ne présument pas des performances futures » …
J’avais fait un exercice récemment, calculer le rendement réel d’un bien :
– à 5% sans crédit, il y en a aucun d’aussi rentable ajourd’hui
– une plus value de 35 % à la revente, sur le prix initial +travaux sans aucun frais
– en prenant en compte les jeux d’amortissements comptables et de la double imposition (sur la société de bricks + personnelle)
– en prenant en compte la dilution naturelle des investisseurs liés au frais bricks (création de bricks pour payer ces frais)
– sur 10 ans on serait entre 2.5 et 3 % net net
Tant de risque pour ça …. Bricks fait moins bien que de bonnes SCPIs, avec des biens de qualités inférieurs et des risques supérieurs (voir l’article).
Un dernier point, quand tu parle de risque en perte de capital, il est justement bien plus élevé que l’on ne peut le croire. Je ne rentre pas dans le détail sinon ma réponse va être un article à elle seule, mais une revente aux enchères pourrait être catastrophique pour les investisseurs.
Je suis preneur de tes retours sur le long terme, car ce sera bien de voir si mon analyse et ma critique est justifiée ou si je me suis tromper. Il ne sera jamais trop tard pour changer d’avis si c’est le cas.
Bon week-end,
Alexandre
Bricks est radié de l’orias depuis quelques jours… Quels risques supplémentaires ?
Il y a un vrai manque de transparence et de communication de la part de bricks.
J’ai eu des informations complémentaire de leurs part :
« Bricks a décidé de sa propre initiative de sortir du statut IFP auprès de l’ORIAS pour les raisons suivantes :
• Bricks, qui fournit un service d’investissement en royalties, n’a jamais eu l’activité d’un IFP et cette classification n’était pas appropriée.
• Avoir la classification d’IFP suggère que les montants collectés sont des prêts, ce qui n’est pas le modèle de Bricks.
• En vue de notre développement à l’international, nous déposons très prochainement un dossier auprès de l’AMF pour obtenir le passeport EU de plateforme de crowdfunding. »
Effectivement, cela confirme totalement mon hypothèse comme quoi il n’agissent pas comme intermédiaire de financement, même si l’argument est différent du mien.
A suivre,
Bonne fin de journée,
Alexandre
Bonjour Alexandre,
Tout à fait, la stratégie de Bricks semble d’être de se baser sur les réglementations d’Europe plutôt que de la France. Cela leur permettra d’avoir un statut particulier pour continuer sur le BusinessModel.
Perso, j’ai investi quelques Euros sur la plateforme malgré les risques connus mais comme tout bon investisseur, mes positions sur des marchés TRES risqués ou volatifs sont inférieur à 5% de ma patrimoine.
Merci les bricks à 10€, 🙂
Alexandre: J’aime avoir des personnes critiquent et tu as peut être le seul article négatif sur Bricks sur le net (je cherche pas beaucoup). Pour cette raison, je te suivrai plus 🙂
que de fautes…. que de fautes ..
Re-Hello Coy,
Il y a encore beaucoup de questions en suspend (ils s’achètent des biens pour eux-même, le contrat n’est pas un instrument financier), c’est à Bricks de trouver des solutions et au Régulateur de trancher. Je peux pas être plus vague, je sais bien, mais on aura plus d’éléments quand
Il ne faut pas s’empêcher de tester avec de petites sommes, comme pour tous les investissements spéculatifs. Et comme tu le dis tous le monde peut se permettre de tester à 10 € !.
En espérant te répondre de nouveau en commentaire !
Alexandre
Hello Alexandre,
D’abord merci pour ton article.
Le site de l’ORIAS donne le motif suivant pour la radiation de Bricks:
« Encaissement de fonds non autorisé ».
Source: https://www.orias.fr/home/intermidiaire/891762023
Je ne sais pas exactement ce que ça signifie, mais au vu du passif de Bricks, une violation de la réglementation me semble plus crédible que l’explication officielle de Bricks.
Par ailleurs, tu as sûrement entendu parler du dernier rebondissement dans l’affaire de leur levée de fonds: ils changent les règles du jeu au dernier moment, soit disant car « ils n’étaient pas conformes ». Le tout dans l’opacité la plus totale. On est sur de l’amateurisme de compétition là.
Source:
https://www.linkedin.com/posts/bricks-fr_lev%C3%A9e-de-fonds-cl%C3%B4ture-des-souscriptions-activity-6925374474385031169-fBBz?utm_source=linkedin_share&utm_medium=member_desktop_web
Pour info, ton article sort en premier résultat dans google pour la recherche « avis bricks.co ». Je pense que c’est important d’alerter les visiteurs sur les pratiques de plus en plus douteuses de cette société.
Hello Youri,
Merci pour ton message complet et qui m’apport un peu d’information supplémentaire. Je n’avais pas eu la raison de l’éviction de l’orias (annoncé comme voulu par Bricks). On commence à être sur des mensonges qui portent préjudice aux investisseurs !
J’ai effectivement suivi et commenté cela sur le groupe Telegram, une modification de l’article va venir (difficile de suivre toutes les mésaventures de Bricks !).
Ils ont tenté de lever 20M€ sans faire vérifier le montage par un avocat, avant de le publier.
Pour moi, c’est honteux, ils proposent un investissement très risqué (une sorte de pre-serie A, qui n’en est pas une) au plus grand nombre, sans vérifier l’adéquation des profils de risques.
Je rejoins ton avis,
Merci d’avoir fait un retour !
Bonjour ;
Si les bricks ne se revendent pas sur le market place, est ce que bricks rachète avec décote? Si oui, au bout de combien de temps ? Quelle est la procédure dans ce cas?
Merci
Hello Durand,
Pas de possibilité de revente auprès de Bricks à ma connaissance. Sur le marché secondaire, tout semble se vendre assez rapidement. Et si un bien ne se vend pas, tu pourrais lui appliquer une décote sur le marché secondaire, il se vendrait alors relativement vite.
Excellente journée,
Alexandre
Merci Alexandre pour ce retour.
Bonne journée
Merci beaucoup Alexandre pour toutes ces explications claires et bien détaillés avec des exemples.
Je viens de débuter sur le site et comme beaucoup j’ai découvert que les taux avaient baissés, la cause étant qu’il n’y a plus de partie crédit bancaire, est-ce qu’avec ces frais en moins les projets deviennent moins dangereux et plus rentable du coup ? Je n’arrive pas à reprendre un de tes exemples pour faire les mêmes calculs.
Hello Salvatore !
Les projets deviennent effectivement moins risqué, même si certains risques évoqués continuent d’exister, cependant le rendement sera fortement réduit (divisé par deux environ). Les chiffres à regarder sont les revenus reversés, le taux de rendement reste très hypothétique voir fantaisiste !
Excellente journée,
Alexandre
Bonjour,
Merci pour toutes ces infos et les frais sont très important. Par contre les choses s’aggrave encore avec la placemarket puisque la brick peut être sur estimé à 13% (sont 3% de frais) ? Ai je raison ? En plus je comprends pas les explications pour ces frais qui sont très très litigieux !
Hello Gasty,
Sur la market place, il y a 3 % de frais sur le prix de vente du client. Si quelqu’un vend un brique à 10 €, elle sera facturé 10.3 € à l’acheteur.
Bon dimanche,
Alexandre
Radié de l’ORIAS sur sa propre initiative, c’est le narratif de bricks. Pourtant quand on va sur le site de l’ORIAS, on lit comme motif
« Encaissement de fonds non autorisé ». Par ailleurs ils viennent de se rendre compte que leur levée de fond était illégale. Non mais c’est quoi cette boîte ? Fuyez !
Hello Ténard,
Vouloir grandir trop vite dans l’investissement (ou autre environnement contraint juridiquement) est très compliqué, j’annonce depuis des mois les difficultés actuelles de Bricks. C’est vraiment dommage de voir qu’ils se prennent autant les pieds dans la tapis.
Excellente journée
C’est honteux je trouve. Affligeant. Selon moi, Ce n’est pas qu’ils s’en prennent les pieds. C’est une volonté. Une volonté de croissance coûte que coûte . Ce qui compte, c’est la croissance d’un mois à l’autre. Pourquoi donc cette course? Pour l’argent d’investisseurs genre VCs, fonds d’investissements et autres. C’est le seul ratio qui compte. Il faut cette croissance sauvage, peut importe que vous ayez bafoué toutes les lois du pays. Peu importe que vous ayez menti sur vos licenses réelles, radiées ou pas. Peu importe. Vous attirez des fonds tels, qu’avec l’argent, tous les problèmes sont réparables. Il ne suffit alors que d’un tout petit mea culpa hypocrite, et d’un gros investissement juridique, et la roue continue. Les investisseurs? Mais « on les protège bien sûr », et la levée de fond clairement illégale? « elle est juste atypique » « tellement en avance sur son temps que les régulations n’ont pas le temps de suivre ». Et on nous prend tous, nous les petits investisseurs, pour des demeurés. Le pire, c’est que des investisseurs sérieux s’y laissent prendre et préfère par la suite tout que d’admettre s’être fais berné. Et donc ils soutiennent davantage le cirque. Car c’est un cirque. Vous avec vu les frais en détails? Vous avez vu ce que cette « brick » représente réellement— juridiquement! Vous financez la foncière du fondateur à bien moindre frais et droits qu’une banque ne le ferais. C’est tout. Ce n’est pas votre immobilier. Jamais. Et ce, dans le meilleur des cas. Le pire des cas: le nombre de « brick » peut changer à tout moment (si si , je vous assure, j’ai bien lu). En fait, il n’y a rien de novateur, rien d’immobilier, rien de légale.
Hello Pierre,
Je n’ai pas grand chose à ajouter, je comprends ton sentiment. Je ne sais pas si tous le montage de Bricks est illégale, je n’ai pas assez de connaissance pour juger cela. Par contre, c’est effectivement un très mauvais montage pour les investisseurs (garanties faibles, frais très élevés).
Bonne journée,
Alexandre
Bonjour
Je suis aussi de près brick car je suis dans la grande famille de l’immobilier, mais aussi que ce cette start up est à côté de chez moi.
En effet je ne fais que les suivre car il y avait dans leur déroulé quelque chose que je ne comprenais pas.
Aujourd’hui je m’aperçois que j’avais raison et que moi avis n’étais peut être pas mauvais.
Je m’explique
La fameuse phase américaine concernant la réussite d’un entrepreneur « on ne lui demande jamais comment il a fait son premier million »
De fait je me suis rapidement dit que cette petite phrase était aussi partagé par brick.
Il faut bien se lancer à un moment et sinon a pas tous mes capitaux nécessaire autant naviguer juste en dessous de la ligne de la légalité, et ensuite une fois un solide capital réunit, un petit Mea culpa disant que l’on a été dépassé par le succès de la boîte et que maintenant on rentre dans le rang.
Je suis persuadé que l’idée première et la vision de la société sont sur le long terme et à des fins honnêtes.
Et que seulement cette manière pouvait l’es amener à leur objectifs.
Maintenant j’ai toujours un autre doute sur les montant de commissions élèves la promesse d’une rentabilité élevé et le manque de prévisions d’imprevu que l’on rencontre très souvent dans l’immobilier
Hello Fabien,
Si je résume ce que j’ai compris, tu penses que Bricks est en monde scale up (croissance avant tout) et qu’ils verront le côté « bon produit d’investissement » après.
Je pense aussi qu’ils sont dans ce raisonnement, le problème est que le produit vendu à des personnes sans aucun contrôle est MAUVAIS, car
– le produit est bourré de frais
– l’immobilier est de qualité moyenne voir basse (avec des passoires thermiques)
– il n’y a aucune transaparence
Goblalement, Bricks demande de faire un chèque en blanc sur la base d’un contrat commercial (il y a pas plus fragile).
Par exemple, j’estime qu’il y a une course à la croissance pour avoir un poids minimum avec l’AMF lors de discussion car Bricks n’entre dans AUCUNE cases et ne sont pas régulé.
Les prochains mois vont être important d’un point de vu régulatoire.
Excellente journée,
Alexandre Lefevre
Vous dites que vous avez un avis négatif et mettez votre lien d’affiliation dans vos textes !
Hello Bruno,
C’est exact, c’est annoncé clairement. Si une personne veux essayer malgré tout le produit, elle l’essayera … autant qu’elle profite du petit bonus et que j’en profite également.
Bonne soirée,
Alexandre
Bonjour à tous,
J’ai 22 ans et je ne savais pas comment investir. J’ai découvert Bricks sur M6 et je me suis lancé.
Aujourd’hui j’ai investi en tout 2000 euros sur divers bien et ma rentabilité est bien supérieur que sur un livret A (même en déduisant les 30% d’impôts) et c’est beaucoup moins risqué que de la crypto ou NFT.
Je conseille à 1000% ce site qui devrait croître énormément.
Si vous n’avez pas de parrain pour profiter des avantages, prenez le mien: [PAS DE CODE DE PARRAINAGE]
ou par le lien [PAS DE LIEN DE PARRAINAGE]
Bon enrichissement à tous ^^
Hello Axel,
Heureux pour toi si tu as trouvé une plateforme qui te convient !
Cependant, ton commentaire me semble avant tout ici pour gratter quelques parrainages, ce qui retire beaucoup de substance à ton message.
Je t’invite à lire mon article pour avoir conscience des risques autour de Bricks.
Excellente journée,
Alexandre
Effectivement Alexandre, Alex depose son message sur beaucoup de site dont devenir-rentier dans le but de faire du business de parrainage…un vrai boulot a plein temps
Bricks achete les immeubles en société. En tout état de cause, au vu du statut de la société, ils doivent en principe amortir les immeubles achetés (amortissement par composant ou non peu importe). Seul le terrain n’est pas amortissable, et représente jusqu’à 15-20% du prix du bien (pas plus au vu des emplacements des immeubles achetés).
De fait, comment Bricks arrive à servir des rendements aussi importants ? L’amortissement bien que fictif est censé refléter une charge comptable importante chaque année. La société, avec cette charge, sera ainsi déficitaire et ne peut en principe versé ces royalties.
@Alexandre, avez-vous une opinion la dessus ?
Hello Dany,
Ton raisonnement serait exact si l’on parlait de dividendes qui sont une distribution du bénéfice. Hors, ici, nous sommes dans le cas d’un contrat commercial ce qui juridiquement n’a rien à voir. Il ne sont pas soumis à ces règles.
Par contre, l’amortissement comptable va rentrer en compte lors de la revente du bien. Par exemple :
Prix d’achat : 1 000 000 €
Détention : 8 ans
Valeur comptable à 8 ans (après amortissement) : 750 000 €
Prix de revente : 1 250 000 €
Les impôts sur les bénéfices ne porteront pas sur 250 000 € (Prix de revente – prix d’achat) mais sur 500 000 € (prix d’achat – valeur comptable). Avant même de verser de l’argent aux investisseurs une très grande partie de la plus value immobilière sera passé en impôt sur les sociétés.
Cela n’est pas spécifique à Bricks mais à tous les investissements immobiliers en société à l’IS.
Excellent dimanche,
Alexandre
Hello Alexandre
Justement, en versant des rendements important les capitaux propres vont devenir inferieur à la moitie du capital social, ce qui pose de gros soucis juridiques..
Il est evident qu’ils seront en perte chaque annee, sachant le capital est de 1000€? Le probleme n’est pas qu’à la sortie..
Bien a toi
C’est effectivement un autre point à regarder, mais cela n’interdit pas le versement, en cas de mauvaise gestion il peut y avoir une faillite.
Si justement..la societé a 2 ans maximum ppur reconstituer les capitaux propres.
Si ils sont pas reconstitués au bout de deux ans, la societe est dissoute.
Le seul moyen d’eviter l’amortissement sont les statuts de fonciere, scpi voir marchand de bien.
Chaque annee, avec le rendement versé et l’amortissement comptable, la societe ne peut etre que deficitaire. Ca pose un enorme souci, il faut amha creuser sur leur comptabilité.
Bien cordialement
Il me semble que la société a la status de foncière (à vérifier).
Je suis d’accord qu’il y a un sujet au niveau compta, et je ne maitrise pas assez le sujet pour ne pas dire de bêtises. Il faut regarder aussi comment sont comptabilisés l’argent que l’on injecte etc….
Il serait intéressant d’avoir l’avis d’un comptable sur la question.
Excellente journée,
Alexandre
Bonjour Alexandre
Très bon article de ta part.
Ca fait quelques mois que je suis Bricks, je suis sensible à leur concept m’ayant détourné de l’investissement dans la pierre en 2021.
Tellement sensible et intéressé de voir leur évolutions à long terme que j’ai investis beaucoup d’argent lors de la levée de fond des 20M.
Je n’ai pas encore investis sur leur propriétés, au vu de ton article, j’ai bien fait, je crois.
C’est une société au principe assez déroutant, ils vendent du rêve mais il y a quelques petite incohérences que tu pointe d’ailleurs.
D’ailleurs leurs statuts me paraissent assez flou mais ils ont l’air sérieux quand même ( je parle de leur image ). Ils y a à priori des grandes sociétés qui vont se rajouter au capital, même si ce n’est pas fait encore, j’ai envie de les croire.
Ma question est : Ai-je bien fait d’investir beaucoup ( levée de fond ) ? Bon il me reste un peu d’argent mais ça fait longtemps que je voulais investir dans une start-up. Je n’ai pas repéré de faille dans leur webinar de levée de fond.
Question importante !
Aurait-il fallu que j’investisse plutôt dans leurs propriétés que la levée de fond, ou est ce qu’il y a le plus de risque ?
C’est dommage que je n’ai pas lu ton post avant d’investir !
Au plaisir que tu me lises
Lolo
Hello Laurent,
Cela fait 6 mois qu’ils doivent lever des fonds …. Ils ont pour le moment quelques investisseurs individuels (de renom pour certains). Mais aucun fond ne s’est engagé avec eux, si la marier était si belle, elle serait déjà financé. Et je parle pas de la levée à la voir exceptionnelle (par le montant levé) et catastrophique (par le côté illégale …) de la levée en crowdfunding dont on attend encore des nouvelles.
Si tu as investis une somme significatif sur bricks pour toi, stop tout de suite cet investissement. Non pas car c’est Bricks, mais le private equity est extrêmement risqué et mettre une somme significative par rapport à la taille de ton patrimoine n’est pas du tout dans les bonnes pratiques. Pour moi, au delà de 2-3 % de ton patrimoine financier, cela est une erreur, tu peux faire une folie et monter jusqu’à 5 %.
Pour ta question, j’ai donné assez largement mon avis dans cet article qui est plutôt négatif sur l’investissement au travers de Bricks (Frais, fragilité des garanties …), je trouve qu’il y a d’autres produits en crowdfunding immobilier beaucoup plus intéressants.
Excellente journée,
Alexandre
Je reviens vers vous avec les dernières nouvelles transmises par Bricks par email concernant la levée de fond. Il y a quelques changements: les participants deviendraient actionnaires directement. En revanche, pas de liquidité. Qu’en pensez vous ?
Voici les infos de l’email de Bricks:
« Nous revenons pour vous apporter des nouvelles concernant l’opération de financement participatif. Comme évoqué il y a quelques semaines et après discussions avec les autorités compétentes, le format initialement pensé sous forme de royalties se fera sous forme de titres financiers pour apporter plus de sécurité et de garanties aux investisseurs.
Nous espérons que les discussions avec les autorités compétentes pourront aboutir d’ici au 15 juin. Voilà les points à retenir :
1. Les perspectives de plus-values demeurent les mêmes (basées sur la prise de valeur de la société Bricks dans le temps).
2. Investissement en action : en participant à l’opération de financement, vous investirez directement dans la société et détiendrez directement des parts de celle-ci.
3. La liquidité « instantanée » liée au modèle de royalties ne sera donc pas possible. La revente de vos actions sera possible sur certains évènements de liquidité (fonds d’investissement qui investissent dans la société, revente de la société, introduction en bourse, etc.), en plus d’une liquidité garantie contractuellement à 7 ans.
L’annulation de votre investissement est possible à tout moment sur la page de votre portefeuille. Nous revenons aux alentours du 15 juin avec la documentation juridique pour construire ensemble le futur de l’investissement immobilier. »
Hello François,
Par cette déclaration Bricks annonce clairement que :
Les royalties sont un moyen de faire les choses plus facilement mais qui apportent moins de sécurités et de garanties. Je vois pas comment la communication aurait pu être plus mauvaise puisqu’ils remettent en cause totalement leur modèle!
Echanger des actions est soumis à plus de contrôles et de restrictions, donc je ne suis pas supris par l’absence de liquidité, par ailleurs, c’est commun dans le private equity.
Ce que Bricks propose, c’est ce qui aurait du être fait dès le départ et ce serait une bonne chose si cela se confirme après le 15 juin !
J’attends le prospectus qui donnera plus d’informations, mais globalement c’est bien mieux que leur première proposition.
Excellente soirée,
Alexandre
Merci pour votre réponse rapide. 🙂
Suite du feuilleton dans quelques jours/semaines
8 juin 2022 au soir, site en stand by. Impossibilité de créditer de l’argent, de retirer de l’argent ou d’acheter des bricks : leur banque fait une vérification. « Nous devons réaliser des vérifications auprès de notre partenaire bancaire. Durant ce délai, vous ne pourrez pas acheter ou vendre des bricks ainsi qu’effectuer des retraits. Ne vous inquiétez pas, c’est une mesure de sécurité fréquente. Nous vous permettrons quand même d’investir lors de la levée de fonds Vous pouvez contacter le support en cas de besoin. Merci de votre compréhension. »
Hello Bruno,
J’ai vu plusieurs témoignages qui vont dans ce sens, mais cela ne semble pas généralisé, ce qui est étrange (sinon nous aurions plus de retour non ?).
A surveiller, merci d’avoir signaler cela!
Excellente soirée,
Alexandre
Hello Alex,
Cette interruption de service fait suite à de nombreux signalements de soldes erronés.
Étonnant qu’une « opération de sécurité fréquente » ne soit pas planifiée ni signalée à l’avance, *surtout* quand ça occasionne une interruption de service et que l’argent des gens est en jeu. Comme d’hab, Bricks minimise.
De plus, une fois l’opération terminée, j’ai vu passer au moins un témoignage de prélèvement indû, justifié comme une « mise à jour de solde suite aux vérifications » sans plus d’explications.
Mon avis perso: eux ou Lemonway (leur prestataire de paiement) ont détecté des irrégularités dans la compta, et ils ont dû interrompre le service le temps de tout re-compter à la main…
Sinon, par curiosité, est-ce que Bricks a tenté de te contacter directement?
Bonjour,
Bricks a fait une publication sur Facebook hier. La voici:
Un article de presse sur Challenges de ce week-end évoque certains points concernant Bricks de manière plutôt négative.
Nous avons donc décidé de commenter ces points pour apporter plus de transparence sur les commentaires soulevés.
➡️ Concernant le fait que la levée de fonds participative soit toujours en attente et que les conditions changent par rapport à ce qui avait initialement été annoncé.
Pour nous, cette première levée de fonds communautaire est un réel succès. Elle démontre l’intérêt de notre communauté pour notre projet, un projet auquel elle croit et qu’elle n’hésite pas à soutenir.
Notre objectif initial pour cette levée de fonds était de collecter 5 millions d’euros. Un objectif que nous avons atteint dès les 5 premières secondes suivant l’ouverture de la collecte.
Nous avons donc décidé, afin de permettre au plus grand nombre d’investir, d’augmenter l’objectif de collecte à 20 millions d’euros. Un plafond cette fois-ci atteint en l’espace de quelques jours.
Suite au changement de dimension de cette opération de financement, une discussion a été enclenchée avec les autorités compétentes afin d’apporter plus de sécurité et de garanties aux investisseurs. Lors de cette discussion, il a été convenu que le modèle initialement choisi sous forme de contrat de redevances (royalties), adapté à des levées de fonds plus confidentielles, n’était pas le plus pertinent dans notre cas. Nous travaillons depuis plusieurs semaines, en collaboration avec les autorités compétentes, à la rédaction du nouveau contrat qui sera envoyé à nos 10 500 investisseurs.
➡️ Concernant le fait que la rentabilité de certains biens immobiliers soit finalement en deçà de la rentabilité annoncée.
Notre solution d’investissement à partir de 10€ permet une diversification très aisée sur de nombreux immeubles.
Les détracteurs de notre solution se focalisent sur les rentabilité de quelques biens immobiliers sans parler du fait que sur certains immeubles les bricks ont pris +35% de valeur en seulement 12 mois. Il est donc nécessaire de pondérer les statistiques sur plusieurs immeubles et également dans la durée.
Dans la durée effectivement car en effet lors du changement de propriétaire, il est souvent compliqué les premiers mois d’aller récupérer tous les loyers immédiatement, mais cela finit toujours par se solutionner dans le temps.
Sachez que les équipes de Bricks font leurs meilleurs efforts pour que les rendements annoncés soient bien tenus dans le temps. Mais cela doit se regarder sur plus que 2-3 mois.
➡️ Concernant les délais entre l’investissement dans un immeuble et les premiers revenus versés.
Comme pour tout achat immobilier, nous sommes parfois confrontés à des aléas, totalement imprévisibles et indépendants de notre volonté. C’est ce qui s’est passé sur notre immeuble de Bretteville : en l’occurrence, une procédure de divorce annoncée par les vendeurs après la signature du compromis, et qui est venue retarder la signature de l’acte authentique. Fort heureusement, ce type d’incident demeure exceptionnel.
Nous regrettons vivement cette situation et comprenons le mécontentement des investisseurs concernés. Encore un peu de patience, la signature de l’immeuble concerné est prévue pour fin juin.
En moyenne, cela prend 3 mois entre l’investissement et l’acquisition de l’immeuble. Si vous investissez en SCPI, vous constaterez également une période de carence de 6 mois pendant laquelle votre argent ne produit pas d’intérêt.
➡️ Concernant les problèmes d’affichages et techniques sur la plateforme
Nos équipes techniques sont sur le pont pour régler chacun de ces problèmes de façon permanente. Le problème d’affichage évoqué dans l’article a par exemple été résolu en seulement 24h. Et d’ailleurs nous remercions toutes les personnes qui nous aident en ce sens à nous améliorer en remontons des points à améliorer.
Le renforcement de l’équipe technique est l’une de nos priorités, et sera consolidée dans les mois à venir.
Lorsque des problèmes se produisent sur notre plateforme, nous prévenons le plus rapidement possible les personnes concernées dans une démarche proactive. Notre service client reste à la disposition de nos investisseurs et répond à toutes leurs questions et interrogations toute la semaine de 7h30 à 19h30.
➡️ Concernant le cadre juridique de Bricks
Bricks est la première entreprise à proposer de l’investissement immobilier en royalties. Ce modèle représente une innovation financière et juridique majeure, et une solution porteuse d’espoir pour des milliers de petits épargnants.
Comme pour tout modèle novateur, notamment dans le secteur financier, nous nous adaptons au cadre juridique pour répondre aux demandes des régulateurs, et ce en travaillant avec les meilleurs avocats. Nous avons par exemple demandé l’agrément FSPF de plateforme de financement participatif européenne auprès de l’AMF.
Merci de votre compréhension et merci à la communauté Bricks de nous soutenir depuis le début !
Qu’en pensez vous ?
Hello François,
Ils rabâchent en boucle :
– qu’ils ont levé 20M€ en peu de temps
– qu’un de leur immeuble a été réévalué de 35 %, la réalité est que c’est leur réévaluation la plus élevé sur un immeuble acheté aux enchères et avec des impayés (de mémoire)
– qu’ils sont sur l’obtention du passeport européen
Je répond :
– Que la levée est totalement illégale dans sa forme et qu’il n’y avait pas la documentation légale à ce type de levée,c’est pour cela qu’ils luttent depuis plusieurs mois!
– Ok, mais ce n’est la moyenne des réévaluations, 2 biens ont été fortement réévaluer, attendons d’en avoir une vingtaine pour faire une moyenne, on sera TRES loin de 35%
– Ils ne tiennent quasiment AUCUN des taux de distribution affiché (c’est plus que borderline !)
– Qu’ils parlent avec le régulateur est une bonne chose, mais la seule chose qui importe in fine c’est qu’il ai ce passeport, qu’ils n’ont pas pour le moment
Bref, Bricks nous dit tout va bien et tout est normal. Moi, il y a longtemps que j’ai pas vu autant de problèmes sur un même produit.
Bonne journée,
Alexandre
Bricks.co incarne à elle seule toutes les raisons pour lesquelles il y a autant de régulations en France. Sous couvert de l’innovation, ils ne respectent aucuns principes, même les plus élémentaires. Marketing à l’épargne publique agressif et mensonger, titres et annonces n’ayant rien à voir avec la réalité des contracts et des faits. Opacité totale. Ils mentent effrontément sur les frais, sur les rendements, sur la liquidité, et même induisent en erreur dans les descriptif des biens immobiliers eux-mêmes! (par exemple: 19 lots… certes, mais 7 d’entres eux sont des stationnements , ce qui n’est pas indiqué). C’est justement à cause des telles compagnies que les régulations sont devenues lourdes et complexes. Ce qui me sidère, c’est que des groupes respectables aient investi dans cette compagnie avant même de « voir ». Sous le couvert de leur jeunesse, ils essayent d’excuser toutes leurs bavures: comptables, juridiques, immobilières. Voyons. Un peu de sérieux.
Hello Pierre,
Le frustration commence à ressortir chez pas mal d’investisseur. Le plus gros grief c’est le manque de transparence globale et sur les taux affichés, qui est une faute difficilement excusable.
J’ai une énorme frustration, c’est que l’AMF soit incompétente sur Bricks (cause, ce ne sont pas des titres financiers, bien joué bricks :D), sans quoi cela permettrai de régler le gros des soucis en quelques semaines.
Ces groupes/personnes ont investi car Cédric est un entrepreneur qui a déjà monté une boite avec succès, l’idée initiale est vraiment intéressante et choses la plus importante, Bricks compte beaucoup de clients-investisseurs !
Excellente journée,
Alexandre
Bonjour,
Pour moi qui suis assez novice dans l’investissement, le concept me paraissait intéressant sur le papier, je me suis donc lancé avec un peu moins de 2% de mon patrimoine.
En tant qu’investisseur depuis le début de l’année, le plus gros point noir pour moi aujourd’hui : la marketplace.
Je n’ai eu aucun mal à revendre des Bricks en février (toutes parties dans la journée) avec une plus-value de 10% mais plus le nombre d’investisseurs augmente, plus les Bricks sont difficiles à revendre. Plusieurs centaines (voire milliers) d’offres sont créées chaque jour sur la marketplace et le déséquilibre entre l’offre et la demande est immense. Cela fait 3 mois que j’ai des Bricks en vente qui ne trouvent pas preneurs, la majorité des investisseurs préférant se tourner vers les nouvelles opportunités proposées par Bricks.
On est donc :
– soit obligés d’attendre indéfiniment la revente de nos bricks pour espérer la plus-value annoncée (qui ne viendra peut-être jamais).
– soit obligés de vendre nos bricks avec une plus-value beaucoup plus modeste qu’annoncée, voire pas de plus-value du tout, VOIRE à prix cassé ?
Sur les deux biens dans lesquels j’ai investis, l’un m’a rapporté 1,13% en loyers depuis 6 mois, donc si l’on suit cette même évolution, d’ici la fin de l’année, on sera en-deça des 3,24% annoncés sur un an. Je n’ai pas assez de recul sur l’autre bien dans lequel j’ai investi.
Quant à mon investissement dans la société, j’en ai déjà annulé la moitié, et j’hésite bien entendu à reprendre le reste de mes billes. Tout ce cafouillage et amateurisme dans la levée de fonds sape la confiance des investisseurs. Entre accepter une part de risque et être pris pour un pigeon, mon coeur balance. :p
Hello Skies,
Tu as bien fait de le lancer assez modestement sur ce produit.
Un des soucis, c’est que beaucoup de personnes souhaitant profiter de l’aubaine de la market place (revente à +10% facile) se sont fait piegé à leur propre jeu.
Il faut attendre la refonte de la market place qui est aujourd’hui inutilisable avec un volume de prêt aussi conséquent, il faudra aussi accepter de vendre sans plus-value selon moi.
Investir une très petite somme dans la société si tu crois dans le produit c’est pas forcement déconnant, si l’execution vient à s’améliorer, il y a une belle possibilité de plus value. Mais cela est un investissement TRES risqué (comme tout investissement dans des start-ups au passage ^^).
Excellente journée à toi !
Alexandre
Merci pour tes éclairages.
Effectivement, la marketplace semblait un peu trop belle pour être vraie dans ce format, je l’ai appris à mes dépens.
Je ne cherche actuellement même plus à vendre avec plus-value, mais à récupérer une partie de mon argent pour l’investir dans des produits dans lesquels je crois davantage.
Je pense quand même laisser une partie de mon investissement dans la société, car je veux y croire un peu :p et il peut effectivement y avoir une belle plus-value à la clé…
Autre point que je n’ai pas mentionné : en 6 mois, j’ai quand même eu plusieurs soucis, à savoir un solde erroné dans mon portefeuille, une validation de mon RIB longue à venir et plusieurs tickets de support créés, sans compter les e-mails du type « vous allez recevoir vos contrats demain », puis « ah finalement dans quelques jours », puis « ah finalement fin de semaine », bref… une communication assez brouillon qui ne rassure pas trop.
Point positif cela dit : leurs équipes sont réactives et mes soucis ont toujours été réglés assez rapidement.
Merci encore pour ton article qui, je l’espère, aidera de potentiels investisseurs novices à se lancer modestement.
Bonjour,
Un grand merci à Alexandre et à tous les contributeurs pour vos avis et analyses.
Comme certains d’entre vous, je me suis risqué à investir quelques centaines d’Euros sur différents projets de Bricks. Je ne le ferai plus jusqu’à ce que la situation soit éclaircie et que nous soyons totalement rassurés.
Pour ce qui est de la marketplace, il semble que votre raisonnement soit validé par l’apparition, depuis ce jour d’après moi, de premières ventes avec moins-values par rapport à la valeur des Bricks.
Bonne continuation à tous.
Hello Jean-Philippe,
Je confirme que le manque de liquidité est importante et plus elle sera importante plus les gens vont tenter de brader.
Le marché en lui-même n’aide pas non plus, il est pas adapté.
Excelente journée,
Alexandre
Bonjour
j’investi aussi sur bricks mais je sélectionne les projets enfin pour moi la market place c’est pour uniquement se débarrassé des projets qui ne réponde plus au critère défini à la base oui qui ont un problème.
j’utilise plusieurs plateformes de crowdfunding / crowlending (Estate guru / Crowdestate) qui dispose également d’un marché secondaire
j’achète je ne vends jamais sauf en cas de problème sur un projet.
Hello Pitivier,
Je t’avoue que je ne suis pas sur de bien comprendre pourquoi tu te débarrasserais d’un bien après quelques mois, l’immobilier c’est du long terme, ton analyse devrait peu évoluer en quelques mois. Sauf s’il te manquait des infos (je pense au nombreux impayés / retards) ou qu’il y a possibilité d’une plus-value élevée. Tu peux me donner une exemple ?
Concernant EstateGuru et Crowdestate, ce sont des plateformes sérieuses (j’attends d’avoir un peu plus de reculs sur Crowdestate), mais je leur préfère bien souvent les plateformes Françaises car les rendements sont similaires mais le risque est moins élevé. On a la régulation la plus sévère du crowdfunding en Europe, ce qui réduit les risques. Cela va évoluer avec le passeport européen dans les prochains mois. Mais il restera encore les risques liés à l’immobilier dans ces pays qui est plus volatile qu’en France.
Excellente soirée,
Alexandre
Bonjour,
Merci pour cette analyse complète.
Je te rejoins totalement dans l’analyse, les chiffres surévalués, le message mensonger et l’opacité sur toutes les charges et fees.
Totalement d’accord sur les futurs risques de DPE et travaux à venir qui font encore dilluer le rendement des investisseurs.
Pour vous partager mon cas personnel :
J’ai investi 500€ il y a environ 6 mois,
J’ai gagné 0,86€ depuis, soit 0,2%.
Preuve à l’appuie sur ce screenshot de mon espace personnel : https://prnt.sc/1xTMfeY5WbRU
Même mon Livret A fait mieux…
Vraiment scandaleux…
Hello Maximilien !
Je suis d’accord avec l’ensemble des éléments. Par contre, j’ai eu l’occasion d’en discuter sur une vidéo (réalisé sur la Chaine de MarcBluerSky). Il est normal d’avoir un rendement très faible au départ, puisque l’immobilier dois « se mettre en route » mais encore une fois de plus Bricks ce fait à des fins marketing.
Il y a des concurrents sérieux qui débarquent! Et un qui est déjà présent depuis longtemps (RealT, je te conseille d’aller voir mon article sur le sujet).
Bien à toi,
Alexandre
Bien à toi,
Alexandre
« Après 6 mois une réévaluation doit avoir lieu. Pour calculer la valeur de la bricks, les frais dacquisitions et de notaire ne doivent plus être pris en compte […] »
Finalement le comptable de Bricks semble OK pour continuer d’intégrer tous les frais d’acquisition après la réévaluation. Ce passage est donc faux. Toujours est-il que ces frais ont été facturés et ‘réapparaîtront’ lors de la revente du patrimoine. A noter que les SCPI n’agissent pas ainsi en ce qui concerne la commission de souscription (soit la majorité des frais), mais par contre elle réintègre aussi au prix de retrait les frais de notaires / d’agence (ainsi que la commission d’acquisition pour les rares SCPI sans commission de souscription).
« La seconde est un frais annuel correspondant à 1 % de la valeur du bien + 7 % de frais de gestion. Cet seconde partie des frais correspondra en moyenne à environ 15% des loyers chaque année, cest dans la moyenne haute si lon compare aux SCPIs. »
Avec un rendement brut de 6% ce qui me semble optimiste, on est plutôt aux alentours de 25% des loyers ce qui significativement supérieur aux SCPI. Bricks affiche parfois des rendements supérieurs à 6% mais en pratique cela implique souvent des travaux imprévus, financés par dilution (et donc une diminution du rendement réel) ou de la vacance locative, des impayés (et donc là aussi une diminution des rendements réels). Par ailleurs en facturant un % sur le prix du bien, Bricks touche la même chose qu’il loue ou non ce qui est un non alignement des intérêts entre le gestionnaire et les investisseurs.
Enfin je note que la communication de Bricks devient très légèrement moins trompeuse (« rentabilité cible » au lieu de « rentabilité », « objectif de revenus » au lieu de « revenus » dans le détail d’un bien). Toujours est-il qu’ils affichent encore sur leur homepage « aucun frais », « liquidité ». C’est scandaleux qu’aucune autorité ne siffle la fin de la récré. Tant pis pour les particuliers qui déchanteront.
Hello Nicolas.
Je te confirme que non, Bricks ne tiens pas compte des frais initiaux. Tu peux le voir sur ce bien par exemple, est encore heureux ! Nous ne sommes pas en présence d’une part de SCPI mais d’un bien en particulier. Il serait difficile d’expliquer que la valeur retenus par Bricks après réévaluation contiennent les frais bricks et les frais de notaires.
le calcul a été fait à l’époque avec des biens, assez rentable. Il faudrait effectivement que je le reprenne avec ce qui ressemblerait à un bien moyen d’aujourd’hui. La dilution est effectivement un point CATASTROPHIQUE de Bricks…
Quant à la communication, effectivement il y a du mieux, il ne parle plus de remplacer le Livret A …. peut être par peur que ce dernier les remplaces lorsqu’il sera réévaluer autour de 3 % en début 2023 !
Malheureusement Bricks jouïe d’une impunité grâce à la zone grise qu’ils exploitent (contrat commercial et non produit financier). C’est très triste et il est grand temps que quelques choses soit fait pour protéger l’intérêt des investisseur comme tu le dis !
Bien à toi,
Alexandre
Salut,
J’adore cette page merci j’ai tout lu, les commentaires avec. Je n’ai pas de compte sur Bricks et je cherche à savoir la durée moyenne que prend un bien avant d’etre financé à 100%? Connais-tu la réponse ? merci!
Hello Max,
J’imagine que c’est toi qui est venu nous parler sur Telegram. Comme expliqué cela est très variable selon le rendement majoritairement.
Bien à toi,
Alexandre